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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur TV Libertés, le jour où Louis XIV a franchi le Rhin - La Petite Histoire.


    Dans toute l'histoire, à chaque fois que l'armée française a franchi le Rhin, il n'était pas question d'aller cueillir des fleurs. Ce fleuve a longtemps été une frontière naturelle entre des peuples bien distincts, et a toujours été au cœur de l'histoire militaire mouvementée de la France. Pour illustrer cet état de fait, quoi de plus évocateur que de revenir sur le franchissement du Rhin par Louis XIV en 1672 ? Nous sommes alors au début de la guerre de Hollande et le roi est à la tête de son armée, en compagnie de ses maréchaux. L'épisode célèbre sera représenté dans un magnifique tableau de Van der Meulen, qui illustre à merveille le caractère épique de l'instant.

  • Sur TV Libertés, cette année-là n°19 : Pourquoi la gauche s'effondre.


    Pour cette nouvelle édition, "Cette année-là" remonte à l’année 2016 et à un dossier d’Éléments consacré à l’interminable crise des migrants qui secoue l’Europe depuis des années, avec pour point d’orgue l’année 2015.

    Autour de Patrick Lusinchi, la rédaction d’Éléments – Pascal Eysseric, directeur de la rédaction, François Bousquet, rédacteur en chef, Olivier François et Rémi Soulié – s’interroge sur la façon dont la crise migratoire et la question de l’islam ont scindé la gauche en deux camps apparemment irréductibles : les indigénistes et les universalistes. Choisis ton camp, camarade ! Le rendez-vous musclé et impertinent du magazine des idées.

    Vous pouvez commander Éléments ici : https://www.revue-elements.com/

  • Sur C News, la Belle Histoire de France du 02/05/21.

    Jeanne d'Arc, jusqu'au bûcher.

    Ce chapitre nous montre comment, après le sacre de Charles VII, Jeanne choisit de continuer la lutte contre les Anglais et les Bourguignons ; comment, blessée à Paris, elle est capturée à Compiègne en mai 1430 ; comment, vendue aux Anglais, elle est jugée à Rouen par des Français puis, déclarée relapse, elle est brûlée à Rouen

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    L'émission La Belle Histoire de France en quelques mots:

    Pour découvrir ou redécouvrir ensemble ce qui fait notre pays, notre nation, ce qui fait la France. C’est la belle Histoire de France que deux hommes de passion nous content, Marc Menant et Franck Ferrand, sous l'égide de Christine Kelly.

    Un retour chronologique sur les grands moments de l’Histoire française.

    Pour Franck Ferrand, « le but de la chaîne est très clair, ils savent ce qu’ils veulent sur CNews, c’est qu’on défende, qu’on raconte l’histoire de France en tant que telle. Ils l’estiment un peu sacrifiée, passant au second plan. Notre histoire, notre culture, c’est ce qui fait notre appartenance commune, notre envie de vivre ensemble, alors parlons-en. C’est notre mission. »

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  • LIVRES • Retrouver l’histoire de Louis Manaranche, par Georges LEROY

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     Retrouver l’histoire de Louis Manaranche - Le Cerf, 120 p., 12 €. 

    Cette recension du dernier ouvrage de Louis Manaranche est reprise des toujours excellentes - aussi bien qu'abondantes - notes de lecture de Georges LEROY dans chaque livraison du Réseau Regain. Ici, celle de mai 2015. Nous en recommandons la lecture.  

    Les Gaulois sont-ils nos ancêtres ? Doit-on reconnaître les bienfaits de la colonisation ? Quelle histoire de France enseigner ? Et si notre histoire, plutôt que de nous diviser, devenait un facteur de rassemblement et de transmission ? Et si, à force de renier le passé, nous avions renoncé à tout avenir ? Et si, à force d’exalter l’individualité, nous étions devenus incapables de communauté ? Et si, à force de vanter la diversité, nous avions oublié l’unité ? Refusant lafatalité, récusant les mythes dorés comme les légendes noires, ce livre montre que l’exception française tient à l’histoire de France. 

    Voilà l’ambition de ce livre : montrer comment, par son intensité, par ses multiples interprétations, par la diversité des hommes et des femmes qui l’ont incarnée ou qui l’incarnent, l’histoire devrait nous permettre de nous reconnaître comme Français grâce à un héritage où chacun trouverait sa part. Convoquant des auteurs de tous bords, de Simone Weil à Pierre Nora et de Hannah Arendt à Régis Debray, citant aussi bien les discours de Jaurès, de Clemenceau, du général de Gaulle ou de Benoît XVI, revenant sur des époques, des énements et des anecdotes connus et moins connues, mais tous significatifs, de la prière pour la France de Louis XIII à l’assassinat des Girondins par les Jacobins, des Trente glorieuses à la construction européenne, ou encore le récent projet de réforme de la carte territoriale, l’auteur repense notre rapport au passé afin de renouer avec l’idée de notre avenir.L’auteur déroule ici les actes fondateurs de la nation française, jusqu’à l’état présent de la laïcité.

    Voulant « raison garder », cet essai vif et détonnant, qui aborde un sujet plus que jamais d’actualité, constitue un antidote à la crise ambiante. 

  • Histoire & Royauté • Patrick Demouy sur TV Libertés : tout sur le sacre des Rois de France

     

    Patrick Demouy est professeur émérite d’histoire médiévale à l’Université de Reims et à l’Institut catholique de Paris. Ses travaux portent sur les cathédrales, les évêques, les rois et leur sacre. Et il vient de publier le merveilleux récit des origines de la royauté sacrée. En en révélant le sens.

    Dans un somptueux livre qui fait référence et qui est destiné au grand public, Patrick Demouy évoque les acquis de la monarchie française sans vision politique ou apologétique. Adossée au baptême de Clovis, l’auteur décrit, par le menu, une cérémonie qui a permis d’asseoir la légitimité de 50 rois de Pépin Le Bref à Charles X. Il permet de lever le voile sur le mystère de la Sainte Ampoule, sur le choix de Reims après Sens, Noyon, Laon et Orléans, sur les pouvoirs surnaturels du Roi et sur le sacre – ou non – des reines de France. L’historien médiéviste a fait avec cet ouvrage une incursion dans plus de 1 000 ans d’histoire célébrant l’union du Roi et de la Nation [TV Libertés, 23.02]. Ce rappel historique ne peut manquer d'intéresser les royalistes et, par delà, les patriotes français. 

     

    [Durée : 28']    TV Libertés, dont nous recommandons les programmes 

     

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    Édition « La Nuée Bleue », coédité avec « Place des Victoires ».   Grand format : 27 x 36 cm – reliure de prestige.  288 pages. 45 Euros.

    A Lire aussi dans Lafautearousseau ... 

    Royauté • « Le Sacre du Roi », un ouvrage de Patrick Demouy

  • Rencontre : Quand l'Histoire de France transcende la vie politicienne ...

     

    3578948983.jpgLa rencontre qu'illustre cette photographie date de 2008 et se situe à Québec où le prince Jean de France s'était rendu pour le 400e anniversaire de la fondation de la ville, comme descendant des rois de France.

    Le Prince y avait rencontré l’ensemble de la délégation française présente aux cérémonies. En particulier, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, Jean-Paul Huchon alors président du Conseil Régional d’Ile de France, Bernard Accoyer, président de l’Assemblée Nationale et Ségolène Royal. Mais aussi François Fillon, premier ministre,  qui lui a présenté les personnes qui l’accompagnaient.

    Il faut dire que lors de ces rencontres, c’est vers le Prince que convergent les regards et le mouvement de tous ceux qui veulent venir le saluer.  

    Ainsi, l'Histoire de France transcende toujours la vie politicienne, à plus forte raison en la présence du Prince qui l'incarne plus et mieux que tout autre.

    Les choses ne nous semblent guère changées aujourd'hui que François Fillon brigue la présidence de la République, lui qui constatait il n'y a pas si longtemps « toute l’ambigüité d’un pays qui a guillotiné un roi et qui n’a qu’une envie : le remettre sur le trône  » [Entretien au JDD  en septembre 2015]. Nous lui laissons la responsabilité de son propos.  LFAR  •

  • L'action de nos camarades et amis mulhousiens a horrifié les descendants de la ”Sections des piques” locale... et c'est

    (cliquez sur l'image pour l'agrandir et pouvoir lire le texte)

    La République idéologique qui nous accuse de "vandalisme", elle qui a  détruit entre le quart et le tiers de notre Patrimoine, il fallait oser le dire : "ils" l'ont osé !!!!!

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    Cet immortel "poulet" (en langage journalistique...) fait suite à l'action de nos amis mulhousiens, que nous avons rapportée ici-même mercredi dernier :

    L'Action française Mulhouse a célébré le 6 février 34...

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  • RÉVOLTE POPULAIRE : mépris de l'Histoire, issue désastreuse

     

    Nouveau Microsoft Publisher Document.jpgXavier Raufer est un essayiste, expert en questions de criminalité. Il a publié des ouvrages consacrés à la criminalité, au terrorisme et à l'insécurité urbaine.

    Il participe régulièrement à diverses publications de presse ou émissions télévisées.

    On lira avec intérêt l'entretien qu'il a donné à Atlantico le 4 décembre. A l'avant-veille d'une nouveau samedi de révolte qui pourrait, dans un sens ou dans un autre, être crucial. LFAR 

    Par  Xavier Raufer 

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    Après le marasme de samedi en sommes-nous  vraiment arrivés à un  moment où les  forces de  l'ordre ne peuvent plus contenir un mouvement  insurrectionnel  ?

    Si, elles le peuvent bien-sûr, et ce qui advient depuis  trois samedis est une honte. 

    Pillages et déprédations sont le fait, d'une part des Blacks Blocks et de l'autre, des racailles de banlieue. 

    Voyons tour à tour ce qu'il en est.

    A Paris et alentours (92, 93, 94) opère la Direction  du renseignement de la préfecture de police (DRPP, ex-RGPP), l'outil de  renseignement civil le plus ancien de France - et sur son territoire, le plus affuté. 

    L'auteur est formel : la DRPP connaît un par un les deux ou trois cents pires anars  et Black blocks et peut aisément, sur instruction, les cueillir au nid avant émeute  (dans les beaux quartiers ou divers squats...) pour les isoler quelques heures ; les  codes en vigueur le permettent. 

    En prime, ces milieux anarchistes grouillent d'indicateurs. En Ile-de-France, la PP connaît ainsi en détails les préparatifs d'une émeute. 

    Et l'Europe du renseignement existe : quand trente émeutiers allemands (les plus  aguerris), belges ou italiens, partent pour Paris se joindre à la « fête », un  signalement nominal est fourni. Ces alertes donnent l'immatriculation des  véhicules, des itinéraires, etc. (les « indics », toujours...). Dans ce  cas, un barrage  filtrant règle le problème.

    Ainsi, tout gouvernement français peut, sinon neutraliser une  émeute - du moins,  en  limiter à 90% les  dégâts. Exemple : avant l'élection présidentielle, les Black  blocks voulaient ravager le secteur du Zénith le 17 avril 2017, lors d'une réunion  du Front national. Prévenue (comme  d'usage), la police agit et l'affaire avorte. Or  cela, elle le peut toujours - même en décembre 2018.

    Racailles : voulant pourrir la situation et salir les manifestants, les autorités ont  rouvert le RER - Champs-Elysées le premier samedi de  manifestation des  « Gilets-Jaunes ». C'est alors que les pillages ont commencé. De la banlieue nord,  des bandes ont investi les « beaux-quartiers ». Policiers et gendarmes de terrain  l'affirment tous : c'est en fin de journée que les racailles surgies du RER ont pillé.  Voilà la réalité.

    Le gouvernement ne prendrait-il pas un risque à amalgamer les casseurs et  les gilets pour des  raisons purement politiques, étant donné le pouvoir de  nuisance des ultras et casseurs observé à Paris ?

    Agir ainsi est une folie politique. Le président Macron, son  Premier ministre et leur  cour ont négligé une règle cruciale, s'agissant de la France et du peuple français.  Règle que TOUS les présidents de la Ve République ont sinon  observée  avec  soin : attention aux peuples régicides. Sur les quelques cent vrais Etats-nations au  monde, trois ont tué leur souverain - non attentat ou accident, mais exécution  délibérée : l'Angleterre, Charles Ier, janvier 1649 ; la France, Louis  XVI, janvier  1793 et le Tsar, juillet 1918. Ces peuples-là subissent, courbent l'échine, acceptent  tout - soudain, un jour comme un autre, renversent violemment la table. 

    le Président Macron et sa cour n'ont pas vu la révolte arriver. Ils ont négligé  l'effrayant avertissement de Tocqueville, dans L'ancien régime et la révolution : « Il  est curieux de voir dans quelle sécurité étrange vivaient ceux qui occupaient les  étages supérieurs de l‘édifice social au moment même où la Révolution commençait, de les entendre, discourant entre eux sur les vertus du peuple, sa douceur, son dévouement, ses innocents plaisirs ; quand déjà 93 est sous leurs  pieds : spectacle ridicule et terrible ».

    En définitive, jusqu'à quel point la gestion par le ministère de l'Intérieur de cet événement est-elle à mettre en cause ?

    Chacun sait - d'abord les dirigeants de la police et de la gendarmerie - que M.  Castaner ne connaît rien à la sécurité ni au maintien de l'ordre et que M. Nunez  est le de facto ministre. Cela importe car le général en chef jouit d'un crucial pouvoir  d'impulsion sur toute bataille sérieuse. Mais en l'occurrence, après les trois  samedis terribles vécus par la capitale, tous les doigts accusateurs sont pointés  sur le préfet de police. 

    Manipulations obscures visant à piéger les manifestants, à les égarer et  discréditer ; à faire pourrir la situation, comme déjà dit plus haut.  En privé, les syndicats de  police sont furieux - et inquiets de l'avenir proche. A mesure que les samedis  passent,  ils voient se multiplier les demandes d'arrêt-maladie, dans les forces de  l'ordre du terrain. 

    De l'épuisement, bien- sûr - mais aussi un sourd dégoût, un refus de réprimer  ceux d'en face - qui comme eux, sont aussi de la France d'en bas, partagent leurs  frustrations et colères. Comme déjà souligné, la IVe République s'effondra suite à  une grève de la police. Là encore, l'histoire existe ; la négliger est lourd de  conséquence.     

    Xavier Raufer 
    Docteur en géopolitique et criminologue.
    Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin) 
  • Zemmour : « Macron est un moderne. Il ne sait pas que l'Histoire est tragique »

     

    BILLET -  Dimanche 15 octobre au soir, Eric Zemmour a vu du Giscard dans Emmanuel Macron : efficace et technique. [RTL 17.10]

    Ce n'est pas de bon augure. Le septennat délétère de VGE n'est ni pour Zemmour ni pour nous une référence. Nous nous souvenons que lors de son élection à la présidence de la République en 1974, contre le soulagement droitier de l'époque provoqué par la défaite de François Mitterrand, nous avions titré quant à nous à peu près ceci [dans Je Suis Français] : « A compter du 27 mai, l'ennemi s'appelle Giscard ».  C'était à la veille du deuxième rassemblement royaliste des Baux de Provence. Nous n'avons été compris et approuvés que quelques temps après ...   LFAR 

     

     

     Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    Le président Macron répondait dimanche 15 octobre pour la première fois aux questions de journalistes sur TF1. « C'était clair et net. De l'excellent travail. Sans notes et sans bavures. Tout dans la tête et rien dans les mains », analyse Éric Zemmour. « Pendant une heure, on comprenait mieux pourquoi Emmanuel Macron avait tant séduit nos élites, de Jacques Attali à François Hollande. À la fois rapide et limpide. Une Ferrari de l'intelligence à la française », raille-t-il.

    « Il rappelait irrésistiblement aux plus vieux Giscard », constate Zemmour . Il note que « si Macron a les qualités de Giscard, il en a aussi les défauts et les lacunes ». Ainsi « au bout de 50 minutes consacrées à l'économie, on en avait assez d'être à Bercy en compagnie du directeur du Budget ».

    « Comme Giscard, Macron est un moderne, c'est-à-dire qu'il pense que nous sommes dans un âge de l'Humanité où tout se règle par l'économie et le droit. La négociation et le deal », ajoute Éric Zemmour : « On songeait encore à Giscard et à la fameuse sentence de Raymond Aron sur l'ancien président : il ne sait pas que l'Histoire est tragique », conclut-il.  

    Éric Zemmour

  • Histoire & Actualité • Éric Zemmour : « Franco, symbole des féroces guerres de mémoire »

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET - Dès sa première interview télévisée, lundi soir, le nouveau chef du gouvernement espagnol a annoncé que les restes du général Franco seront exhumés et expulsés du mausolée où ils reposent. [RTL 21.06]. Sur Franco et son régime, Zemmour rétablit ici la vérité historique toute simple, sans grands mots, mais avec intelligence et lucidité. Faits d'Histoire qui n'ont pas seulement concerné l'Espagne mais aussi la France et le monde. Franco pas plus que Pétain ne méritent l'opprobre et la malédiction que l'on voudrait faire peser sur eux. Par delà le passé, et pour des raisons en partie analogues à celles qui provoquèrent la Guerre Civile, l'Espagne d'aujourd'hui court à nouveau le risque de déchirures et de convulsions qui sont un grave danger pour elle-même, la France et l'Europe.   LFAR 

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Les guerres de mémoires sont souvent les plus féroces. À peine installé, le nouveau premier ministre espagnol n'a pas tardé à l'annoncer : le général Franco sera bientôt sorti de son mausolée où il repose depuis sa mort en 1975. Comme si le chef de gouvernement n'avait rien à faire de plus urgent. S'occuper d'un mort depuis plus de quarante ans !

    Mais Franco pour la gauche espagnole, c'est un peu comme le maréchal Pétain pour la gauche française : le symbole absolu du mal, que l'intelligentsia a fait haïr à tout un peuple. L'incarnation du fascisme et du nationalisme honnis. 

    Pourtant, avec le temps, on aurait pu imaginer un regard plus distancié, moins passionnel. On aurait pu découvrir chez les historiens étrangers, anglo-saxons en particulier, une lecture de la guerre moins manichéenne. 

    À l'époque, la gauche elle-même n'avait pas non plus respecté la légalité républicaine. Et les massacres de prêtres par les partisans républicains valaient bien les exécutions de masse opérées par les nationalistes.

    Tout le monde a retenu que les avions de Mussolini et de Hitler avaient fait des ravages pour soutenir l'armée de Franco. Tout le monde a en mémoire Guernica, le fameux tableau de Picasso. Mais ... 

    Éric Zemmour

  • Histoire • Les Postes ont meilleur esprit que l'Education nationale...

    LOUIS-PHILIPPE SUR NOS LETTRES...

     

    Par Péroncel-Hugoz

     

    IMG - JPEG - Copie.jpgTimbre sans valeur faciale émis à la fin du XXème siècle par une officine privée, proches des Postes officielles, et vendu durant plusieurs années dans différents monuments historiques français.

    Grande fut alors la surprise de certains Français en recevant du courrier où, à côté d'un timbre de la République, mais souvent montrant un évènement monarchique de notre Histoire (les Postes ont en général meilleur esprit que l'Education nationale...), surgissait Louis-Philippe 1er, roi des Français de 1830 à 1848 et ancêtre direct de la Maison de France actuelle, dont le plus récent bourgeon est le prince Joseph né le 2 juin 2016 au foyer du duc et de la duchesse de Vendôme. 

     

  • Histoire & Actualité • « Nous aurons un Roi qui donnera ordre à tout » ...

     

    Nous aurons un Roi qui donnera ordre à tout, et retiendra tous ces tyranneaux en crainte et en devoir, qui châtiera les violents, punira les réfractaires, exterminera les voleurs et pillards, retranchera les ailes aux ambitieux, fera rendre gorge à ces éponges et larrons des deniers publics, fera contenir un chacun aux limites de sa charge, et conservera tout le monde en repos et tranquillité.

    Enfin, nous voulons un Roi pour avoir la paix, mais nous ne voulons pas faire comme les grenouilles, qui, s'ennuyant de leur Roi paisible élurent la cigogne qui les dévora toutes. Nous demandons un Roi et chef naturel, non artificiel; un Roi déjà fait, et non à faire; et n'en voulons point prendre le conseil des Espagnols, nos ennemis invétérés, qui veulent être nos tuteurs par force, et nous apprendre à croire en Dieu et en la foi chrétienne, en laquelle ils ne sont baptisés, et ne la connaissent que depuis trois jours. Nous ne voulons pour conseillers et médecins ceux de Lorraine, qui de longtemps béent après notre mort. Le Roi que nous demandons est déjà fait par la nature, né au vrai parterre des fleurs de lis de France, jeton droit et verdoyant du tige de Saint Louis. Ceux qui parlent d'en faire un autre se trompent, et ne sauraient en venir à bout. On peut faire des sceptres et des couronnes, mais non pas des Rois pour les porter; on peut faire une maison, mais non pas un arbre ou un rameau vert: il faut que la nature le produise, par espace de temps, du suc et de la moelle de la terre, qui entretient le tige en sa sève et vigueur. On peut faire une jambe de bois, un bras de fer et un nez d'argent, mais non pas une tête. Aussi pouvons-nous faire des Maréchaux à la douzaine, des Pairs, des Amiraux, et des Secrétaires et Conseillers d'État, mais de Roi point ; il faut que celui seul naisse de lui-même, pour avoir vie et valeur. Le borgne Boucher, pédant des plus méchants et scélérés, vous confessera que son œil, émaillé d'or d'Espagne, ne voit rien. Aussi un Roi électif et artificiel ne nous saurait jamais voir, et serait non seulement aveugle en nos affaires, mais sourd, insensible et immobile en nos plaintes...

    En un mot, nous voulons que Monsieur le Lieutenant sache que nous reconnaissons pour notre vrai Roi légitime, naturel, et souverain seigneur, Henri de Bourbon, ci-devant Roi de Navarre. C'est lui seul, par mille bonnes raisons, que nous reconnaissons être capable de soutenir l'Etat de France et la grandeur de la réputation des Français, lui seul qui peut nous relever de notre chute qui peut remettre la Couronne en sa première splendeur et nous donner la paix.  

    Relation burlesque des États Généraux de 1593 manipulés par la Ligue et les Espagnols. Le titre évoque le philosophe cynique grec Ménippe (IIIème siècle av. J.-C.). Cette œuvre collective est surtout rédigée par le juriste Pierre Pithou. Elle défend la paix, l'indépendance nationale et l'hérédité dynastique française.

    Ce fut l'une des expressions littéraires les plus remarquables du parti des politiques. En France, après trois décennies de guerre civile, cet ouvrage connut un grand succès auprès du gouvernement et des élites. Principal auteur, P. Pithou (1594)

  • Enseignement de l'Histoire: Zemmour pose bien le problème...

                 Les bonnes choses, c'est bien connu, on ne s'en lasse pas... 

                 Zemmour en fait partie, de ces bonnes choses, avec sa chronique matinale sur RTL.

                 Voici celle qu'il a consacrée à l'Histoire de France, et à sa destruction par les pédagogistes, depuis une bonne vingtaine d'années; avec les conséquences inéluctables qui en découlent....

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                                              http://www.dailymotion.com/video/xcblna_destruction-de-l-histoire-de-france_news

  • Livres • « L’Essence de la modernité »

    Allégorie de la Révolution Française avec la déclaration des droits de l'homme de 1789

     

    Présentation de L’Essence de la modernité de Rémi Hugues

    9782414171002.jpgEn affirmant qu’ « un agnosticisme rigoureux à l’égard de l’idée de modernité est peut-être impraticable », Paul Ricœur, devenu quelques années après sa mort une figure intellectuelle éminente de la République macronienne, admet dans son essai La Mémoire, l’histoire, l’oubli que l’âge moderne ne correspond pas à un déclin du religieux proprement dit, mais plutôt à la transformation radicale de la manière d’appréhender la religion.

    Ne serait-il pas plus juste de considérer que la modernité a inauguré une époque nouvelle de flottement religieux et d’espérance en un âge d’or terrestre ? La modernité serait à cet égard une phase transitoire conduisant vers un futur que l’homme nouveau issu de la révolution de 1789 juge fort désirable. Cet ouvrage dévoile les coulisses de cet âge où l’humanité s’est mise à croire en une utopie qui avait fait peau neuve.

    Recension 

    par Claude Timmerman 

    3fb12cc68337ec07513eb72b52d5c471.jpgVoilà un essai dérangeant pour la « rien-pensance » qui régit aujourd’hui tant le « politiquement correct » que le « médiatiquement formaté », les deux piliers du nouveau façonnage sociétal qui incarnent précisément, dans ce qu’elle a de visible, « la modernité ».

    Pour l’auteur, « restreindre la définition de la modernité à une attitude donnée, indépendante de toute temporalité, est un écueil à éviter lorsque l’on poursuit cette quête consistant à l’identification de son essence au sens socratique… »

    « La modernité n’est pas seulement un état d’esprit plus favorable au futur qu’au passé. Elle s’inscrit dans le temps, et secondairement dans l’espace. Ce volume a pour objet de préciser cet espace-temps, il ambitionne, on l’a dit, d’extraire l’essence de ce mot tant usité par nos contemporains. »

    Être « moderne » – le maître mot de Lionel Jospin, qui le mettait médiatiquement à toutes les sauces pour justifier ses décisions – n’est pas en fait une attitude nouvelle, spontanée, générée par un certain enthousiasme générationnel, c’est paradoxalement adhérer à un mode de pensée et d’action qui résulte d’un cheminement intellectuel précis débouchant sur un nouveau schéma sociétal où l’immédiateté reste, par nature, gage d’obsolescence.

    C’est précisément à l’analyse de ce cheminement, à la découverte de ses origines, à l’exposé de ses racines historiques, ethniques et religieuses et à l’élaboration de ses synthèses idéologiques, que nous convie l’auteur.

    Une analyse qui invite le lecteur à reconsidérer – à la lumière d’éléments judicieusement choisis et intentionnellement mis en regard – une image convenue et banalisée de la modernité où se conjuguent amélioration du confort, libertés individuelles exaltées jusqu’à la permissivité, mondialisme et démocratie…

    Un voyage dans le monde des idées qui nous transporte à travers tout le monde occidental depuis ses racines bibliques d’un judaïsme mythifié, débouchant sur le christianisme ciment de la royauté, jusqu’aux constructions messianiques du sabbataïsme et du frankisme qui influèrent directement sur les théoriciens révolutionnaires, maçons, républicains, puis marxistes ; ceux qui présideront à l’instauration de la laïcité devenue une dogmatique omniprésente dans notre idéologie politique moderne, gage de « rationalité ».

    Et Paul Ricœur s’interroge : « un agnosticisme rigoureux à l’égard de l’idée de modernité est peut-être impraticable. »

    L’auteur appuie sa démonstration sur une riche illustration bibliographique, qui s’avèrera d’autant plus dérangeante pour la bien-pensance normative actuelle qu’elle en appelle bien souvent à des « monstres sacrés » consacrés au XXe siècle comme Freud ou Marx, voire Levinas pour ne signaler que ceux-là…

    Une analyse sans concessions qui n’hésite pas à s’attaquer courageusement aux mythes fondateurs de notre épopée civilisationnelle (tel le refus de l’existence de Moïse en tant que personne physique) pour relier à nos racines religieuses les plus anciennes les excès actuels d’un fondamentalisme régénéré en réaction au nom de la mystique, politique, de la modernité.

    Certains lecteurs, peu avertis de ces questions ou déjà trop sûrs des vertus dites démocratiques, seront sceptiques à l’idée de supposer que le terrorisme islamique soit finalement favorisé par l’Atlantisme et s’avère objectivement le meilleur auxiliaire d’Israël, comme d’autres hésiteront à admettre que la révolution ukrainienne ait pu être financée par des intérêts sionistes, notamment par Soros instigateur par ailleurs de la création des femen…

    Un exemple parmi d’autres pour nous faire interroger sur les origines du féminisme, l’un des derniers avatars sociétaux de la modernité…

    Nous ne suivrons pas forcément l’auteur dans l’idée que les pyramides d’Egypte aient « survécu au déluge », ni dans l’hypothèse que le gauchisme islamique est une création iranienne émergeant sur la scène politique à travers la personnalité de l’ayatollah Khomeiny, mais force est de constater que les idéologies violentes - qui s’épanouissent aujourd’hui dans l’islam salafo-wahhabite récemment rejeté par le sunnisme - trouvent leur origine dans les groupes extrémistes juifs tels les Sicaires, comme l’enseigne très justement le professeur de criminologie Bauer, maçon, ancien Grand Maître du Grand Orient…

    (L’islam iranien est chiite et n’obéit pas à cette philosophie…)

    Sur le plan économique cette modernité s’est traduite par l’émergence du capitalisme, comme elle s’est identifiée à la démocratie sur le plan sociétal.

    Une démocratie dont on sait aujourd’hui comment elle a été détournée par le marxisme triomphant et instrumentalisée par des appareils politiques dans les « républiques libérales » où elle sert toujours aujourd’hui de caution à leur légitimité.

    Cet essai est donc une réflexion utile pour tous ceux qui voient encore, dans cette modernité qui s’avère désormais agonisante, l’espérance d’un futur qui serait plutôt… un naufrage !   

    L'Essence de la modernité, de Rémi HUGUES, Edilivre, 2018, 292 pages, 20,50 €

     
    Claude Timmerman

    Biologiste et environnementaliste, éditorialiste et conférencier
  • Histoire & Actualité • Guerre et paix, qui n’est pas la paix

    Par Richard de Sèze

    Le Musée de l’Armée, qui avait magnifiquement commencé cette longue commémoration de la Grande Guerre par la remarquable exposition « Vu du Front – Représenter la Grande Guerre », la clôt avec une exposition intelligente, « À l’Est, la guerre sans fin – 1918-1923 ».

    La guerre de 14, qui avait commencé dans les Balkans avant 14, ne se termine qu’après 18, en 1923, dans les sables du Levant. Et les combats qui avaient ravagé la France, se sont développés en Ukraine, en Pologne, en Allemagne… Alors les Européens, qui ont dressé des cartes géographiques, linguistiques, ethnologiques et sans doute minéralogiques pour imaginer des nations viables (concept défendu par E. de Martonne, géographe français), se mettent à écrire des traités, longs et minutieux, ratifiés par des dizaines de pays, dont tous les alliés sud-américains des États-Unis.

    Les vitrines nous présentent d’épais volumes d’où s’échappent des passementeries luxueuses retenant des sceaux de cire protégés par des custodes en métal précieux. Une affiche sobre est l’acte de renoncement de Charles 1er, empereur d’Autriche, placardée dans tout le défunt empire. Sur une autre affiche, le maire de Versailles appelle au calme et à la dignité pour la signature du traité de paix, en 1919, à la Galerie des glaces. Le drapeau bleu-blanc-rouge du Bataillon assyro-chaldéen accueille gravement un griffon et un taureau barbu. Les soldats de Bela Kun posent fièrement autour du cadavre pendu d’un « contre-révolutionnaire ».

    L’exposition parcourt tous les champs de bataille, nous fait vivre chaque changement de frontière avec des cartes animées et exhibe avec émotion des reliques incongrues : la pèlerine ou la casquette de celui qui fut un chef éphémère, la croix de 1ère classe de l’ordre letton de Lāčplēsis, le tueur d’ours, décernée à Foch. La croix est au Musée de l’Armée ; les glorieuses frusques viennent de toute l’Europe – ou de France où ont convergé tous les réfugiés, fuyant leurs propres guerres. Les communistes ont tout raflé, tout détruit, et les Allemands ont pris le reste. La Hongrie a prêté beaucoup d’objets : elle ne célèbre pas 1918 et ses commémorations ne sont pas en concurrence avec les nôtres… Le Quai d’Orsay a beaucoup prêté aussi. À côté des gros traités, un livret d’instruction technique explique comment procéder au « nettoyage de la frontière » en entretenant une bande d’un mètre de large de chaque côté de la ligne hungaro-tchécoslovaque ; et la carte D / P.V. 21 se demande, croquis à l’appui, si la frontière passera entre la maison et la grange de la ferme Szelespuszta. Pendant ce temps, le chaos fait rage dans les empires implosés.

    On comprend tout mais cela reste vertigineux : un monde nouveau est en train de naître de tous ces papiers secs et précis. Qu’en reste-t-il, presque cent ans plus tard ? Un tract du Parti socialiste appelant déjà les travailleurs de France à trahir leur pays au profit de la Russie ; l’étendard rouge de l’escadrille SAL 580, une « unité aérienne française déployée en Pologne en 1919 pour aider l’armée polonaise à lutter contre les bolcheviks » ; et l’étendard du 101e Régiment de tirailleurs russes bolcheviques, trophée polonais pris à la bataille de Varsovie en 1920. Il est tout blanc. Parce que la teinture a passé. C’est sans doute la meilleure leçon à méditer.   

    Richard de Sèze
    « À l’Est, la guerre sans fin – 1918-1923 ». Musée de l’Armée, jusqu’au 20 janvier 2019