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L'aventure France racontée par les cartes...

L'extraordinaire réussite de Rome en Gaule...

L'extraordinaire réussite de Rome en Gaule...

Les Gaulois vaincus ne cherchent pas à recouvrer leur indépendance.
Les Druides s'agitent en vain : le Batave Civilis, loin d'être regardé comme un libérateur, est combattu comme un ennemi (70 ap.J.-C.).
Les Gaulois obéissent volontairement à Rome : séduits par la civilisation romaine, ils adoptent facilement les coutumes, les goûts, la religion et la langue même de leurs vainqueurs; ils deviennent les Gallo-Romains...

Ils servent avec bravoure dans les légions, au lieu de se battre les uns contre les autres, et partagent les destinées de l'Empire.

Au deuxième siècle ils connaissent le christianisme et l´embrassent avec ferveur : la conversion est presque complète au quatrième siècle, grâce à saint Hilaire de Poitiers et à saint Martin de Tours.

L'Empereur Claude prononça devant le Sénat, en 48, un discours rapporté par Tacite (Annales, XI, 24) et les Tables de Lyon (découvertes en 1528), pour l’entrée des Gaulois au Sénat.
Claude, familiarisé, par sa naissance à Lugdunum, avec l’élite gauloise, qui avait acquis la citoyenneté grâce à César pour l’appuyer contre le parti pompéien dans sa prise de pouvoir, avait reçu une demande du Conseil des Gaules pour intégrer plus que la romanité : la haute institution qu’est le Sénat romain.
C’est pourquoi, après d’âpres discutions, Claude intervient en personne pour pousser le Sénat à accepter la demande gauloise.
Tacite rapporte l’argumentaire de Claude, lequel insiste et revient sur la définition de Rome, celle-là même qui fut donnée, aux lointaines origines de Rome, par le fondateur Romulus : « Romulus, notre fondateur, a été assez sage pour voir presque tous les peuples en un même jour ennemis et citoyens. » (l.28-30).
Tacite rapporte aussi les principaux arguments qui couvent au sein du Sénat et plus largement à Rome, contre l’intégration et l’entrée des Gaulois au Sénat : le premier de tous porte sur la Nation gauloise perçue comme l’éternelle ennemie de Rome, depuis le sac de la ville opérée en 390 avant JC par le Sénon Brennus (l'épisode du "Vae victis" était resté présent dans l'imaginaire collectif romain...).....