Le Pater de d'Elbée....
Vitrail de l'Eglise Saint Pierre de Chemillé.
Dans l’ivresse de la victoire « du grand choc de Chemillé », certains crient vengeance des 600 Vendéens tués en combattant et des villageois massacrés (il y a 150 morts chez les bleus):
« Pas de quartier aux prisonniers ! »
D’Elbée tente en vain de les calmer. Se voyant impuissant, il crie d’une voix forte :
« Soldats à genoux ! Disons d’abord notre Pater. »
Les paysans, nu-tête, obéissent… : « Pardonnez-nous nos offenses… »
« Arrêtez ! - crie d’Elbée. Ne mentez pas à Dieu. Vous Lui demandez qu’Il vous pardonne comme vous, vous pardonnez aux autres, vous pardonnez aux autres ? »
La leçon est comprise : les fusils s’abaissent ; les quatre cents prisonniers Bleus sont sauvés....