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Une visite chez Charles Maurras...

Quand Maurras écoutait Mistral...

Quand Maurras écoutait Mistral...

Mistral et ses amis devant les Alpilles, de Louis Denis-Valverane (1870-1943) conservé au Musée des Beaux-Arts de Nîmes.

Maurras est adossé à l'arbre, à gauche...

Dans son ouvrage "Maîtres et témoins de ma vie d'esprit", Maurras range Mistral dans la catégorie des "maîtres". Il ressentait - bien avant qu'elle ne l'écrivît !... - ce que pensait Simone Weil de l'enracinement, personnifié, pour Maurras, par Mistral :

"L'enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l'âme humaine. C'est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir. Participation naturelle, c'est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l'entourage. Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l'intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie..." 

Lorsque Mistral mourut, Maurras lui rendit immédiatement hommage dans le quotidien :

Grandes "Une" de L'Action française : Quand il est mort, le poète... Mistral ! (1/2)