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À Martigues, le Mur de Berlin/Mur de la honte, toujours debout, a fait le vide, au lieu de rassembler, autour de la très belle Bastide de Maurras...

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L'Association LES AMIS DE LA BASTIDE DU CHEMIN DE PARADIS communique :

 

Dimanche 22 septembre 2024

Les Journées Européennes du Patrimoine se sont tenues les 21 et 22 septembre 2024.

Dans leur programme officiel, figurait au titre du département des Bouches du Rhône une visite commentée de la Bastide du Chemin de Paradis à Martigues.

Nous écrivons "figurait" car cette visite n'a pu avoir lieu, suite au veto de la Mairie de Martigues.

Ce n'est que la veille au soir, le vendredi 20 septembre, et ce après trois semaines d'atermoiements, qu'il nous a été sèchement signifié que les locaux et le jardin resteraient fermés.

Nous avons dû en urgence décommander les nombreuses personnes qui s'étaient inscrites, soit par courriel, soit par téléphone. Nous leur réitérons ici nos excuses.

Nous n'y sommes pour rien. Nous avons beaucoup travaillé pour préparer ces deux journées. Notre dossier ne devait pas être bien mauvais, puisqu'il a été agréé d'emblée par les services des Affaires Culturelles. Nous savons que l'ouverture de la Bastide et de son jardin, même réduite à ce court laps de temps que sont les Journées du Patrimoine, répond à une attente de nombreux habitants de Martigues et, au-delà, de tous les Provençaux attachés à leur patrimoine historique et culturel.

Les mots que nous entendons le plus souvent tournent tous autour de ce type de propos : "Nous passons régulièrement à côté de cette belle Bastide, c'est toujours fermé, nous aimerions bien, au moins une fois, pouvoir la découvrir à l'intérieur".

La Ville de Martigues semble s'obstiner, depuis de nombreuses années, à laisser ce monument à l'abandon. Elle en est pourtant propriétaire et elle s'était engagée, lors de son acquisition en 1997, à l'entretenir et à l'ouvrir au public. Nous espérions, en prenant l'initiative à l'occasion des Journées du Patrimoine, contribuer à débloquer cette situation préjudiciable à tous.

Nous ne pouvons que constater, amèrement, que notre main tendue n'a pas été saisie.

Mais ce n'est que partie remise. Nous ne baisserons pas les bras.

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