Au cinéma : Priscilla, par Guilhem de Tarlé
Mostra de Venise 2023 : Priscilla, un film américain de Sofia Coppola, avec Priscilla Beaulieu-Presley comme producteur associé, Cailee Spaeny (dans le rôle-titre), Jacob Erlodi (Elvis Presley), Ari Cohen et Dagmara Dominczyk (le Capitaine et Anne Beaulieu, le beau-père et la mère de Priscilla),
d’après l’œuvre, Elvis et moi de Priscilla Beaulieu-Presley (1985).
Priscilla… Ma méconnaissance de l’anglais ne m’a jamais permis de m’approprier et d’apprécier les chanteurs et groupes anglais ou américains qui ont « rock and rollé » ma jeunesse. Je n’étais donc pas « fan » du chanteur Elvis Presley, et je ressens aujourd’hui une aversion pour l’homme qui apparaît comme un manipulateur et un prédateur.
Je n’ai, pour autant, ni compassion ni empathie pour Priscilla et la bêtise de son adolescence qui la persuade qu’elle est amoureuse – et qu’elle aimée – alors qu’elle n’est qu’un jouet dans les mains d’un malade pervers.
Mais finalement les plus condamnables, (ir)responsables et coupables, ce sont les parents de Priscilla qui, tout en s’étonnant qu’Elvis ne sorte pas avec des jeunes filles de son âge (24 ans), lui « abandonnent » leur collégienne de 14 ans ! Je me suis réellement demandé s’ils ne se faisaient pas payer en retour.
Bref, tout en considérant la probable impuissance relative d’Elvis avant son mariage, qui rend ce film « tout public », j’ai éprouvé un certain malaise devant ces êtres malsains.
Heureusement, il y a les voitures américaines de ces années là qui nous « enchantent », mon épouse et moi-même !