Au cinéma : La Tresse, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : La Tresse, un film français de Laetitia Colombani, avec Mia Maelzer (Smita), Fotini Peluso (Giulia), Kim Raver (Sarah), Avi Nash (le Sikh)
adapté du roman éponyme de la réalisatrice, paru en 2017.
« Préparez-vous à être ému aux larmes », prétend l’affiche… N’exagérons rien, même si j’attribuerais 4 étoiles (faisons en l’expérience) sur 5 à ce long-métrage.
Laetitia Colombani s’est-elle souvenue de Samson, « nazir de Dieu », qui perdit sa force quand Dalila « lui fit raser les sept tresses des cheveux de sa tête » ?
C’est en tout cas avec le fil rouge de ces cheveux, et de la force capillaire, que Laetitia nous promène en Inde, en Italie et au Canada, en compagnie de jolies femmes (particulièrement Giulia, et on envie le Sikh), qui ont pour point commun de savoir dire NON et de ne pas se soumettre…
Un film « féministe » ? Peut-être, mais un vrai féminisme, un féminisme sain et non pas à la Sandrine Rousseau ni à la « Woke », ni en fait à la gauchiste comme celles que l’on vante dans nos sociétés…
Jeanne d’Arc, d’ailleurs, qui a su, elle aussi, dire NON à la défaite et aux Anglais en conduisant les hommes à la guerre, n’était-elle pas précisément précurseur dans le féminisme ?