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À la découverte du fonds lafautearousseau (9) : La Royauté était "la flèche du progrès" (Pierre Debray)...

Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

Aujourd'hui : Oui, la Royauté était "la flèche du progrès" (Pierre Debray)...

L'exposition de Versailles dit l'Histoire, mais la vraie...

(retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

Á la découverte du "Fonds lafautearousseau")

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Consultez notre Page :

L'exposition de Versailles dit l'Histoire, mais la vraie

 

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Malgré bien des épreuves et des vicissitudes, la France royale se constituait, depuis Hugues Capet et son élection, que Jacques Bainville - pour nous, le plus grand historien de tous les temps - regardait comme "la date la plus heureuse de notre Histoire". Poursuivant avec bonheur la trafition de l'art Roman, elle avait inventé l'art ogival (dit aussi "art français") et construit les cathédrales; on peut voir comment le Mont Saint Michel représente et résume ces deux "arts" (roman et ogivalm) en un seul monument, si beau qu'on apppel l'un de ses côtés "la merveille"; puis reçu la Renaissance, mais en l'accomodant au goût français, comme ne témoignenet les Châteaux de la Loire; et, sous les rois Bourbons, elle poursuivit cette magnifique politique de civilisation, car elle ne se limitait pas à la simple gestion des choses et des gens (même si elle s'en occupait, certes, et fort bien); elle était ce royaume dont parlait avec admiration le hollandais Grotius :

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Henri IV fut un roi bâtisseur et moderniste; et si Louis XIII et Richelieu furent trop accaparés par les guerres avec les Habsbourgs, ils préparèrent ce "chef-d'oeuvre absolu" dont parle Bainville - toujours lui ! - que furent les Traités de Westphalie : en morcelant les Allemagnes en une infinités de petites principautés, ils nous libéraient du danger germanique que nous connaissions depuis l'invasion des Cimbres et des Teutons, en 100 avant Jésus-Christ; ils préparaient notre Grand siècle, qui dura en fait jusqu'à Louis XVI, faisant de nous le peuple le plus heureux de la terre : "Qui n'a pas vécu dans les années voisines de 1789 ne sait pas ce que c'est que la douceur de vivre", disait Talleyrand; en même temps, ils réussirent, pacifiquement, la "francisation de l'Europe" entière...

Certes, le confort matériel que nous connaissons aujourd'hui n'existait pas à l'époque, et la vie était plus rude que maintenant, c'est une évidence. Mais, cette évidence rappelée, il n'en demeure pas moins que, la dureté des temps étant la même pour tout le monde, c'est en France que l'on vivait le mieux, ou le moins mal, si l'on préfère. Une preuve ? La vitalité démographique, qui témoigne à la fois de l'état de santé physique de la population mais aussi et surtout de son état mental et de son moral. Nous étions, sous Louis XVI, "la Chine de l'Europe", avec près de trente millions d'habitants ! Là où l'Espagne et l'Angleterre étaient bien loin d'atteindre les dix millions !

Aujourd'hui, après la funeste Révolution, la République idéologique, établie de puis 1875, et le Système qu'elle a engendré a faiot de nous les champions de la consommation d'anti-dépresseurs là où, sous Louis XV, pour reprendre le dicton, tout finissait par des chansons.

Sous Louis  XIV, la France excellait dans tout ce qui était "hydraulique" ou "verre" (Saint Gobain vient de la Galerie des Glaces, à Versailles) et dans de nombreux autres domaines. Sous Louis XV, on inventa la première automobile (le fardier); le médecin de peste normand, Daviel, réalisa à Marseille (dans l'Hôtel-Dieu) la première opération mondiale de la cataracte, libéranbt ainsi l'humanité d'une bonne partie du fléau de la cécité, qui l'accompagnait depuis ses origines; sous Louis XVI, pour la première fois, avec les frères Montgolfier, l'homme se libéra des pesanteurs et s'éleva dans les airs !

Il régnait alors, dans la France heureuse d'avant la sinistre Révolution, un vent d'optimisme dont nous n'avons plus idée aujourd'hui. La liste très limitée - et non exhaustive, loin s'en faut ! - que nous venons de dresser n'en donne qu'une faible idée. Tout semblait possible alors, jusqu'à ce que la Révolution ne vienne casser net notre dynamisme...

Au moins cette splendide Exposition nous rappelle-t-elle quelque chose de cette grandeur passée, de ce bonheur passé. Nous en parlons sans tristesse ni découragement, sans nostalgie ni accablement car, comme le dit toujours notre immense Bainville, "pour les renaissances il est encore de la foi"

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