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Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Napoléon 1er et les femmes.

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En DVD : Napoléon Ier et les femmes, de Jean-Louis Rémilleux, présenté par Stéphane Bern, avec plusieurs dizaines d’intervenants dont les historiens et écrivains Jean Tulard, Michel de Decker, Max Gallo et Philippe Sollers.

guilhem de tarlé.jpgPour commémorer à ma manière, en son bicentenaire, la mort de Napoléon (5 mai 1821), et en attendant la réouverture des « lieux de culture » - comme ils disent – j’ai voulu m’encanailler entre le château de Malmaison et l’île de Ste Hélène, passant par Fontainebleau et Compiègne. Reconnaissons d’abord que ces DVD Secrets d’Histoire de Stéphane Bern nous permettent d’émerveiller nos couvre-feux devant un patrimoine extraordinaire, immobilier et mobilier. Dommage que ces longs documentaires, de près de deux heures, particulièrement instructifs et intéressants, aient été réalisés en un seul bloc, sans aucune division en chapitres qui nous permettraient de revenir aisément sur tel ou tel passage digne d’être revu…

Si l’on rapporte que Napoléon était moins flamboyant au lit que sur les champs de bataille, il n’empêche qu’ « en amour, personne ne résiste à Bonaparte » et qu’il a collectionné les aventures et les maîtresses…. Citons parmi celles-ci Désiré Clary, en 1793 à Marseille, ou Éléonore Denouelle de la Plaigne qui lui donna en 1806 son premier fils naturel. Ce fut d’ailleurs une révélation car, marié civilement depuis 1796 avec la vicomtesse Joséphine de Beauharnais il n’avait eu aucun enfant et se craignait stérile. Celle-ci, Rose Tascher de la Pagerie, née à la Martinique, était veuve du vicomte Alexandre de Beauharnais, guillotiné en 1794. Quand Rose – c’est ainsi que tout le monde l’appelait -  rencontra le « Général Vendémiaire » chez Madame Tallien il tomba sous son charme et, même s’il en divorça en 1809, elle fut sans doute l’amour de sa vie : « comme je ne suis pas tout le monde, je vous appellerai Joséphine ».

De son premier mariage, Joséphine avait eu deux enfants, Eugène et Hortense.
Stéphane Czanecki, le propriétaire de la Petite Malmaison, rapporte la légende selon laquelle Joséphine va donner un nom à une plante, ce dont témoigne un visiteur de la grande serre chaude qui se trouvera avec Joséphine quand elle va dire : « voici l’hortensia qui vient tout récemment d’emprunter le nom de ma fille ».
Hortense, pour sa part, épousa Louis Bonaparte, un frère de Napoléon, et lui donna quatre fils dont Napoléon III et le duc Charles de Morny.

Après sa victoire de Wagram, et comme condition de paix, Napoléon épousa en 1810 Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine, fille de l’empereur d’Autriche François Ier, dont la cousine Marie-Amélie avait épousé un an avant, en 1809, le futur Roi des Français Louis-Philippe. Par ce mariage, Napoléon devenait aussi le petit-fils par alliance de Léopold II, frère de Marie-Antoinette et beau-frère de Louis XVI.
De cette union de « l’usurpateur » - comme on disait alors – avec « l’ancien monde » - comme on dirait maintenant -  naquit Napoléon II, à savoir l’Aiglon, Roi de Rome et Duc de Reichstadt.

Entre ces deux mariages – si l’on peut dire – il faut noter l’ « idylle » que Napoléon vécut avec la Comtesse Marie Walewska qui se « dévoua » pour « sauver la Pologne », et dont naîtra en 1810 Alexandre, Comte Walewski, futur diplomate de Louis-Philippe et ministre des Affaires étrangères de Napoléon III.

Enfin il reste une dernière maîtresse à inscrire au palmarès, durant l’exil de Ste Hélène, la marquise Albine de Montholon dont on dit que son mari, jaloux, a empoisonné Napoléon…

PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate

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