UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur Europe 1, "On n'est pas des rock stars de la com'" : l’Élysée s'inquiète du rejet de Macron par les Français

Alors que la majorité et le gouvernement s'attachent à défendre le bilan présidentiel, Emmanuel Macron reste bas dans les études d'opinion. De quoi inquiéter son entourage, qui réfléchit à la meilleure manière de se débarrasser enfin de l'étiquette de "président des riches". 

 

 

Mais-pourquoi-Emmanuel-Macron-veut-reformer-les-retraites.jpg

Les études d'opinion inquiètent l’Élysée. Malgré quelques indicateurs positifs, comme la baisse du chômage, la cote d'Emmanuel Macron demeure basse dans les sondages. Vendredi, dans une étude publiée dans Le Figaro, 64% des Français le qualifient ainsi de "mauvais président". Et si le président de la République, comme il y a deux semaines devant des salariés à Dunkerque, tente de vanter son bilan, les Français n'y croient pas. Au sommet de l'État, on cherche donc à mieux communiquer autour des bons résultats. 

"Nous avons des difficultés à être entendus sur notre politique", reconnait un proche du chef de l'État. Un constat que partage une ministre, qui renchérit : "C’est sûr qu’on est pas des rock stars de la com'".

"Faire valoir la sincérité de nos politiques"

Autour d’Emmanuel Macron, on cherche donc la bonne équation. "On va être plus offensif", promet l’un de ses conseillers, "on va se battre pour faire valoir la sincérité de nos politiques, notamment pour les plus modestes". Du côté de l'Élysée, où on est bien conscient que l’étiquette "président des riches" colle encore au chef de l'Etat, une des pistes consiste donc à multiplier les déplacements sur le terrain, en développant un agenda présidentiel uniquement autour des bons résultats. 

Mais cette communication n'est pas toujours bien maîtrisée, parfois à cause du président lui-même. Jeudi dernier, Emmanuel Macron était à Angoulême pour annoncer 5 milliards d’investissement et des centaines d’emplois, mais l’opinion n’aura retenu que sa photo polémique avec un t-shirt caricaturant les violences policières.

Par Jean-Rémi Baudot, édité par Antoine Terrel.

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel