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Et si, pour redresser la France, on restaurait la monarchie ? C'est sur Boulevard Voltaire que la question est posée

 

Par Laure Fouré
 
« À quoi bon confier le pouvoir à un gouvernant qui ne dispose pas des moyens juridiques de l’exercer ? » C'est cette question que pose Laure Fauré dans un article pertinent de Boulevard Voltaire [28.01]. La citation finale de Patrick Buisson démontre d'ailleurs amplement que ce ne sont pas seulement des moyens juridiques qui manquent au régime actuel pour être un Etat digne de ce nom, en tout cas digne de la France, adapté à elle. Cette citation atteste aussi de la profonde imprégnation de la pensée de Patrick Buisson par les doctrines contre-révolutionnaires. Quant au Prince lui-même, il devra, en effet, disposer du consentement des Français - quel que soit le moyen de l'exprimer. Sans-doute ne pourra-t-il être qu'un prince pleinement français. Français de droit et, plus encore, français de fait. Ainsi sont les princes d'Orléans dont on rappellera pour finir qu'ils sont des Bourbons.  Lafautearousseau

 

3632260486.jpgAlors que la campagne électorale en vue du prochain scrutin présidentiel bat déjà son plein à travers le lamentable spectacle des « primaires » de la droite comme de la gauche, dont les candidats rivalisent de médiocrité, comment ne pas se prendre à rêver d’un changement de régime puisque celui-ci, depuis des décennies, ne cesse de défaire la France ?

Certes, le fondateur de la Ve République entendit restaurer notre cher et vieux pays en le dotant d’une Constitution propre à redonner une certaine autorité au chef de l’État, mais ses successeurs s’appliquèrent tant à dégrader la fonction, jusqu’à abandonner la souveraineté dont ils disposaient au profit de l’oligarchie européenne, qu’il ne nous reste aucun espoir de redressement sans un renouvellement profond des institutions qui nous régissent.

Malgré l’affirmation incantatoire des « valeurs de la République », au contenu jamais défini mais qu’il faudrait respecter comme de nouvelles Tables de la Loi, les Français assistent impuissants à la décadence d’une nation dont le rayonnement illumina pourtant le monde jusqu’aux heures funestes de la Révolution de 1789, matrice des idéologies totalitaires qui ensanglantèrent le siècle dernier.

Face à ce désastre, la France ne se redressera qu’en renouant avec la tradition multiséculaire qui correspond le mieux à la nature particulière de son peuple et aux vicissitudes de son histoire, selon la méthode de l’empirisme organisateur brillamment développée par Charles Maurras, à savoir une monarchie héréditaire garante d’un État fort délivré de l’emprise des partis qui divisent les citoyens en factions rivales et destructrices de l’unité nationale.

Bien sûr, le retour du prince, que les Français pourraient désigner par référendum parmi les héritiers des Bourbons et des Orléans, ne constitue qu’un moyen et doit s’accompagner impérativement de la mise en place de nouvelles institutions, après dénonciation des différents traités qui ont progressivement confisqué les principaux attributs de notre souveraineté politique. 

En effet, il est indispensable de recouvrer notre indépendance, sans laquelle aucune réforme ne saurait être conduite efficacement : à quoi bon confier le pouvoir à un gouvernant qui ne dispose pas des moyens juridiques de l’exercer ?

Grâce à cette nouvelle liberté d’action, le roi pourra redevenir le fédérateur des intérêts particuliers en vue du bien commun de l’ensemble des citoyens, incarner la continuité de l’État par la transmission héréditaire de la fonction et permettre au peuple français de reconquérir son identité à un moment de son histoire où celle-ci se trouve gravement menacée, tant par l’invasion migratoire de populations exogènes que par la colonisation culturelle et linguistique du monde anglo-saxon, plus particulièrement de l’empire américain.

Comme le rappelle Patrick Buisson dans son dernier ouvrage,« l’idée que l’autorité politique ne constitue pas un dominium, un droit de propriété rapporté à un individu, mais un ministerium, un office exercé au nom de tous, est au cœur de la pensée occidentale. […] Cette vision de l’administration de la Cité aura d’abord été en France le propre de la monarchie, pour qui elle semble inséparable de la conception organiciste de la société qu’exprime Louis XIV dans son Mémoire pour l’instruction du dauphin rédigé en 1661 : “Car enfin, mon fils, nous devons considérer le bien de nos sujets bien plus que le nôtre propre”. » Seul un roi puisant sa légitimité dans l’Histoire est véritablement capable de servir « la cause du peuple ».  •

Juriste

Commentaires

  • Ma conviction depuis bien longtemps! mais je ne laisse pas d'être étonnée par le silence politique de nos princes; quels Français les connaissent-ils? Savent-ils seulement qu'ils existent, hormis vos adhérents? Nourris au lavage de cerveau de l'éducation nationale, des media et autres cultureux, sont-ils au fait de ce que veut dire en réalité un gouvernement monarchique? Pensons à Montesquieu, qui le faisait reposer sur l'honneur et avant lui à Fénelon: "le roi doit être l'homme des peuples". On est loin de la dictature qu'imaginent nos concitoyens.

  • bonjour à tous, c'est aussi ma conviction depuis longtemps et la période actuelle de "présidentielle" qui dure depuis près de 6 mois et va encore durer 4 mois ne fait que renforcer mon idée..
    Mais ce n'est pas à nos Princes de se mettre en avant, Il faut attendre que les Français les réclament. Le Prince Henri et le Prince Jean sont connus, peut-être pas suffisamment mais ils travaillent à cette reconnaissance , patiemment et cette action finira par porter ses fruits.
    Amitiés du sud ouest sous le soleil

  • Le lieu d'où on parle est aussi important que ce que l'on dit ! et Laure Foure qui joue un rôle clef dans les réseaux de la francophonie a une voix qui porte au delà des cercles royalistes. C'est pourquoi j'invite les lecteurs désirant agir à se rallier aux actions qu'initie Laure Foure. Elle se trouve au carrefour des acteurs de la francophonie. Merci à elle au nom des amis engagés dans la filière royaliste des réseaux francophones..

  • Excellent diagnostic,en effet.L'enjeu essentiel depuis plus de deux siècles est bien,pour le monde capitaliste anglo-saxon,de marginaliser définitivement la France,sa culture,sa civilisation,et de détruire partout l'influence de sa langue,porteuse de notions de sagesse,de mesure,de spiritualité directement contraires à l'esprit individualiste et mercantiliste. Rien ne se fera sans une union de tous les peuples de culture et de langue française contre la barbarie matérialiste,la domination anglo-americaine,et les fanatismes de tous bords.

  • Le roi oui mais pour quoi? le roi oui mais lequel? C'est aux Français s'il en reste de le dire. Les élections, de nos pantins serviteurs de l'ultra libéralisme, nous montrent la dérive intellectuelle d'un état qui n'est plus qu'un rêve. De Gaulle n'est plus et son patriotisme s'en est allé avec lui. Le peuple est aveugle, pris dans l'étau de l'individualisme qui résulte de la productivité des esclaves des pays du tiers monde.. La vie n'a plus d'odeur, plus de gout, plus de plaisir parce que tenue par le mensonge des produits surfaits et de para pharmacie inutiles. Demain, la nature va reprendre sa place et nos candidats à la présidentielle ne perçoivent pas que le monde Arabe va pouvoir nous envahir depuis l'Algérie. Oui, seul un roi ou une reine serait à même de voir venir les catastrophes qui s'annoncent. Mais voilà, tant que l'on peut acheter une voiture pour sa radio et non pour son moteur,..

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