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OTAN, Merkel, Brexit : les boulets rouges de Donald ...

Ne nous y trompons pas : ce sera sa politique. Exit le mondialisme. America first !

 

Mur-bleu gds.jpgIl n'est pas encore entré en fonction que Donald Trump a déjà fait donner l'artillerie lourde. Et, devant un journaliste anglais et un allemand (aucun français, merci le Système qui nous rend si absents, parce que inconsistants, sur la scène internationale !), on peut dire qu'il a flingué dur, le Donald, et tous azimuts ! Un vrai régal ...

1. L'OTAN « obsolète » : propos qu'il avait déjà tenu, et que nous avions salué, mais qu'il redit, avec plus de force encore ; elle a été conçue il y a très longtemps, pour une menace qui n'existe plus (la toujours redoutée invasion soviétique de l'Europe de l'Ouest par les chars du Pacte de Varsovie) alors qu'elle est totalement inadaptée au terrorisme islamiste actuel. 

2. La politique Merkel « absolument catastrophique » : « Je pense qu'elle a commis une erreur absolument catastrophique, à savoir accepter tous ces illégaux... Et personne ne sait même d'où ils viennent. Aussi, je pense qu'elle a fait une erreur catastrophique, une très grave erreur »

Mais Donald Trump a aussi accusé l'Allemagne - à juste titre - de dominer l'Union européenne : « Vous regardez l'Union européenne... c'est en gros un instrument pour l'Allemagne. C'est la raison pour laquelle je pense que le Royaume-Uni a eu bien raison d'en sortir... »

3. Le Brexit : un succès : car les peuples, dit le nouveau président, ont besoin de protection, d'identité, de frontières. Si la Grande-Bretagne n'avait pas été tenue d'accueillir tant d'étrangers, explique-t-il, le rejet de l'immigration massive n'aurait pas fait « passer » le Brexit. Et d'autres pays suivront, annonce-t-il...

Ces propos, d'une fermeté nouvelle et bienvenue, appelleront seulement deux commentaires de notre part :

La seule pauvre, très pauvre réponse d'Angela Merkel et de François Hollande - l'un et l'autre terriblement vexés... - a été d'en appeler à « l’union » à l’unité » des Européens ! Mais, justement, ils ne sont d'accord sur quasiment rien, les Européens, ils sont même plus divisés que jamais, et empêtrés dans des institutions paralysantes qui les empêchent de toute façon d’avancer ; et puis, d'avancer vers où ? vers quoi ?... Vers l'adhésion de la Turquie, par exemple ? 

Mais, surtout, et en ce qui concerne la France, Donald a d'un seul coup fait de nombreux orphelins : que vont devenir nos atlantistes et américanolâtres ? Ils ont bonne mine, maintenant, eux qui aimaient tant se cacher derrière « le parapluie américain » pour oublier le devoir qui est le leur d'assumer et de prolonger l'héritage reçu des siècles ! Aussi douillettement que lâchement - c'est si confortable le renoncement... - ils avaient délégué aux USA leur avenir collectif et, pensaient-ils, sa protection. Plus besoin de vrai budget militaire, on pouvait dépenser l'argent ailleurs !... Dans leurs têtes, ils n'étaient plus Français, ils ne « pensaient plus Français ». Que vont-ils faire, que vont-ils dire, maintenant ? Au moins, cette inconscience-là, elle est morte, et bien morte : qui s'en plaindra ? Certainement pas nous !...

Atlantistes de tous les pays, américanolâtres de partout, faites provisions de mouchoirs en papier et sortez-les, il ne vous reste que vos yeux pour pleurer... ! 

Commentaires

  • Ce sont les propos d'un nouveau-né qui a toute une éducation diplomatique à faire. Parfait en temps que chef de meute qui vend un programme pour se faire élire., on adore ! hélas en pratique et en ce qui le concerne , son âge et sa mégalomanie d'enfant gâté ne favorisent pas l'humilité l'auto-critique et 'l' apprentissage indispensable au gouvernement d'une super-puissance. On voit qu'elle est actuellement un rasoir dans les mains d'un singe (et non d'un sage ) pour qui le tact et sens de la mesure n'existent pas..... Reste le Congrés pour adoucir les ambitions , qui tout comme la population est assez divisé.
    Souhaitons que les thuriféraires de chez-nous et d'ailleurs ne s'en mordent pas les doigts . En effet on a bâtit notre défense à l'ombre de la puIssance américaine non sans contre-partie de notre part et si on échappe au méchant traité commercial on va devoir travailler à assurer une protection dont nos moyens financiers et autres sont incapables . La logique qui s'impose reste inscrite dans : plus d'union européenne pour faire bloc face aux deux puissances dominantes sans oublier la Chine! A moins que nous pensions faire le poids tout seul..!

  • Cincinnatus, vous semblez regretter l'Amérique du complexe militaro-industriel, celle de Wall Street avec Madof (en prison tout de même pour avoir utilisé à son profit les méthodes de la Federal Reserve Bank) avec Lehman Brothers et celle des subprimes, celle de l'économie financière reposant sur la croyance au Père Noël et la mystification quand le roi est nu car tous, banquiers en tête, sont sous hypnose par la magie des maths financières ....
    Tout cela il me semble que Trump le dénonce en arrachant le peuple américain à sa transe hypnotique et en lui permettant de remettre les pieds sur le terrain de l'économie réelle, en l'arrachant aux conflits artificiels créés de toutes pièces, à travers l'OTAN pour poursuivre la course aux astronomiques profits de l'industrie de l'armement: il convient de préciser que Trump s'était opposé à la guerre en Irak faisant preuve d'autant de discernement que notre Villepin national connu pour sa culture! Trump ne semble pas aveugle non plus au fait que des pirates ont pris le contrôle du navire de l'Union Européenne alors que ses passagers ont été placés sous hypnose et en redemandent .
    Ne trouvez-vous pas que ce Trump, grand pourfendeur du politiquement correct, accumule les preuves d'une faculté de discernement qui pourrait nous être utile pour nous sortir de notre état d'hébétude face à la réalisation de ce que Jean RASPAIL avait annoncé il y a près de 50 ans à travers son ouvrage "le camp des saints" ?

  • Je vous prie de m'excuser pour cette erreur informatique êtrangère à ma volontê. Mon intention est loin de vouloir imposer un point de vue qui n'engage que moi et n'a pas d'autre importance ni d'intêret qu'un êchange productif.

  • Qui est maurrassien ? Votre article, pas l'autre commentaire, me semble-t-il.

  • Cincinnatus, je ne vois vraiment pas en quoi ces propos seraient ceux d'u nouveau -né;C'est exactement ceux que tient notre famille politique et elle a bien raison !!!

  • (A Cincinnatus) Croyez-en mon expérience de professeur : c'est en taillant dans les 146 milliards (à la louche) du Ministère de la des-Education nationale (6,8% du PIB) qu'on trouvera largement de quoi remettre notre Budget militaire aux 4% qu'il représentait dans les années 60... Ce Ministère parasite gaspille nos milliards, et pour quoi faire ? : pour être le premier pourvoyeur de demandeurs d'emplois, pour être le principal fournisseur de Pôle emploi. Pauvres jeunes, que l'on maintient pendant des années dans des soi-disant études dont ils n'ont soit pas le goût, soit pas les capacités, et que l'on lâche, sans rien, dans la nature, huit à dix ans et plusieurs dizaines de milliards plus tard !... Misérable Système !...

  • Nouveau né dans la politique et mentalité de nouveau riche . C'est vrai qu'il conserve une certaine fraîcheur dans l'impulsion que l'exercice du pouvoir je l'espère atténuera un peu.

  • Comme vous dites Bruno , je "semble regrétter" mais c'est votre interprétation sans doute le résultat de ma mauvaise explication. Et je ne comprends pas bien qu'on puisse assimiler Trump ce millardaire sulfureux à un croisé combattant la mauvaise finance la malhonnéteté et l'injustice sociale . Il a contre lui plus de cinquante procès en cours tant il est vrai qu'on n'arrive pas à une pareille fortune sans faire de la casse., quant au " parler vrai" il ne faut pas confondre avec la grossiéreté l'impudence et la provocation tout comme il ne faut pas comparer les aléas du politiquement correct fait de compromis nécessaires dans ce melting pot que sont les U.S et la politique vitale à notre petit pays qui est une terre de traditions ancrée dans une longue Histoire.
    Je ne crois pas que Trump ait une vision sublimée de la conduite de son pays je crains que ce soit un mégalo narcissique fier de sa réussite de business man qu'il entend appliquer à grand êchelle.

  • Donald TRUMP sera un bon président pour les Américains, le fait que toute la classe médiatique enrage , est pour moi, un bon point. Comme les Français ont l'habitude de copier les Etats Unis, peut-être l'arrivée de TRUMP donnera l'impulsion nécessaire, pour retrouver une véritable politique française,

  • Je ne sais pas quelle sera la politique de Donald Trump. Il est toujours hasardeux de porter tous ses espoirs sur un chef d'Etat étranger (c'est valable aussi pour Poutine). De fait, Trump reste américain. Et s'il est grossier, vulgaire, caricatural, c'est une grossièreté, une vulgarité, une caricature américaine. Cependant, il est hostile à l'immigration-invasion que nous subissons. Il critique la mondialisation et l'Otan - pas pour les mêmes raisons que nous mais c'est normal ; il remet en cause la russophobie, épingle l'Europe informe de Bruxelles, et cette hostilité est de bon augure. Enfin, et bien qu'il représente bien cette classe de nouveaux riches prédateurs qui sont, rappelons-le, consubstantiels à la nation américaine, il s'oppose à la caste oligarchique mondialisée. Dès lors, sa présence à la tête des USA est plutôt roborative. Ne nous nourrissons-pas pour autant d'illusions.

  • Sans attendre d'être officiellement entré en fonction et avec une brutalité d'éléphant pénétrant dans un magasin de porcelaines, Donald Trump annonce qu'il va rebattre les cartes de la politique internationale des USA avec des conséquences tous azimuts encore difficiles à prévoir.

    Comme français et européens de fait et de droit (de par les nombreux traités européens signés au fil des soixante dernières années) , nous devons identifier nos intérêts et nous interroger sur la meilleure façon de les défendre et promouvoir.

    Alors que les Etats-Unis ont soutenu avec constance le projet européen depuis la fin de la dernière guerre, avec le souci également de le contrôler, leur nouveau président semble souhaiter à présent la dissolution de l'Union Européenne, s'enthousiasme du Brexit et suggère aux 27 autres Etats européens de faire à leur tour leur "exit". Mais notre intérêt bien compris est-il de lui donner ce plaisir ?

    Il faut supposer que l'Union Européenne qui se construit tant bien que mal, malgré les crises récurrentes, inquiète si fort Donald Trump qu'il voit en elle une dangereuse concurrente économique à la superpuissance américaine.

    Pour ma part, l'intérêt des européens semble résider dans le renforcement de leur union plutôt que dans son affaiblissement. La place de la France dans l'Europe devrait d'ailleurs être des plus enviables. Pionnière dans le projet européen et grande nation historique parmi les autres Etats européens, son influence dans l'union a été forte et aurait dû le rester.

    Le problème est que la France s'affaiblit à divers égards depuis des décennies aux yeux de ses partenaires européens et partant, son influence diminue. La faute à qui ? Mais à elle et uniquement à elle, comme nous sommes nombreux à le savoir. A ses quarante dernières années de perte de repères historiques, spirituels et culturels, à l'affaiblissement du sens de la valeur du travail, à son goût immodéré de la dépense publique et des déficits budgétaires qui en résultent aux frais des contribuables (et de ceux de nos partenaires européens meilleurs gestionnaires que nous), à la perte d'ambition économique et de compétitivité de nos entreprises au profit des loisirs aux frais des employeurs et des contribuables, etc. La liste des entraves que la France s'est créées à elle-même est longue. Accuser les autres pays d'être responsables de nos malheurs est dérisoire et indigne de la France.

  • La lecture du "Minotaure planétaire" de Yannis Varoufakis décrit bien les phases de la politique économique des Etats-Unis (Plan global puis Minotaure global) une histoire des pratiques prédatrices tous azimuts de la haute finance américaine qui, après une période d'opulence (théorie du ruissellement), ont fini par se retourner contre le peuple américain (modèle Walmarth préférant acheter les produits chinois avec obésité et chômage induits aux USA) avec le coup de grâce de l'épisode des subprimes. Cela n'a rien d'étonnant car la maxime de ce pays a toujours été "ce qui est bon pour General Motors est bon pour les Etats-Unis, à l'opposé du but réel de l'économie (production et échanges au service de l'homme) que nous n'aurions jamais du abandonner au profit de l'argent-roi qui a mis la main sur le projet européen à travers la pratique éhontée du lobbyisme et les personnalités totalement corrompues qui sont aux manettes à Bruxelles. Ce tableau est trop réaliste, il fait peur à certains qui préfèrent penser que les pirates (Juncker) sont de braves gens et qu'il faut donc leur faire confiance, d'autant plus que la lâcheté est le trait de caractère dominant de notre société (cf viols dans les transports en commun etc ...).
    Soyons lucides et abandonnons nos rêves que diable!
    Bruno

  • Merci a Gilbert Claret qui s'exprime mieux que je ne saurai le faire

  • Gilbert CLARET confond aisément la France avec le système, appelé république française, qui a piraté la France et qui l'a conduit là où elle en est aujourd'hui. Mais rien n'est jamais inéluctable. Il est possible de se relever du néant. La Russie s'est relevée de plusieurs décennies de communisme. La France se relèvera aussi de l'européisme soviétique. N'en déplaise à certains !

  • Ose a raison de comparer, par certains aspects, l'Union européenne actuelle à une Europe de type soviétique. L'Europe idéale est encore balbutiante. De mauvais chemins ont parfois été pris : déficit de démocratie, bureaucratie bruxelloise omniprésente, tatillonne et brouillonne, réglementations établies selon la force des lobbies, etc.. Mais tout n'est pas à jeter. L'Europe est trop diverse dans ses composantes pour que l'on prenne le risque de se séparer en mauvais termes et de se faire la guerre comme naguère par refus de se parler et se comprendre. Comme dans certaines familles et souvent les plus solides, il arrive qu'on se jette la vaisselle à la figure mais on ne divorce pas !
    Ose distingue la France de la République française qui l'a piratée. Il a raison. A mon humble avis, la France a été grande lorsque qu'elle avait le bonheur d'avoir un Roi à son sommet pour la prévenir de ses mortelles divisions.. Où est-il écrit que cela ne sera plus le cas ?

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