En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ce matin, aux infos sur France-Inter, il a été signalé que le cessez-le-feu en Ukraine était globalement respecté, au moins pour les tirs d'armes lourdes. On a eu ensuite droit à un exposé des commentaires d'Obama et autres dirigeants américains menaçant la Russie de lourdes représailles si ce cessez-le-feu n'était pas respecté (même si c'est le côté ukrainien qui ne le respecte pas?...).On sait par ailleurs que l'initiative Merkel-Hollande avait été peu appréciée à Washington. On attendait ensuite d'avoir un commentaire côté européen : on n'en a eu aucun. C'est donc, comme d'habitude, Washington qui donne l'heure et la météo en Europe. CQFD !
Vous avez raison. S'il en est besoin les USA saboteront ce "plan de paix" et mettront, autant que nécessaire, de l'huile sur le feu, pour qu'il échoue.
Petit signe accessoire : l'article d'Yves-Marie Laulan sur Boulevard Voltaire de ce jour. Cet ancien "Président du comité économique de l'OTAN", dévoile la mauvaise humeur et les craintes américaines à l'égard d'une éventuelle résolution du conflit ukrainien qui se ferait sans eux, entre européens ....
Malheureusement, le vrai problème est, à mon avis, bien davantage ukrainien que russe. L'Ukraine est un pays qui n'en est pas un, en tout cas qui ne constitue pas une unité, et, de ce fait, est ingérable. Y compris par Poutine.
L'Ukraine "indépendante" constitue un facteur d'instabilité en Europe, dont il est évidemment à craindre que les accords qui ont été à peine conclus, ne viennent pas durablement à bout.
Les Américains auront alors beau jeu de reprendre la main directement, prétextant de l'échec franco-allemand, et de jouer, en Europe, d'un état de tension permanent aggravé par leur interventionnisme et leurs propres ambitions de domination.
L'intangibilité des frontières est un principe dont toute l'Histoire démontre qu'il est fait pour être violé. (Les frontières reconnues correspondent seulement au dernier épisode au cours duquel elles furent violées) et l'idée que Poutine vise la domination de l'Europe entière est une absurdité : il n'en a sûrement pas les moyens.
Pour l'heure, la dite domination est de fait exercée par les Etats Unis d'Amérique.
Commentaires
Ce matin, aux infos sur France-Inter, il a été signalé que le cessez-le-feu en Ukraine était globalement respecté, au moins pour les tirs d'armes lourdes. On a eu ensuite droit à un exposé des commentaires d'Obama et autres dirigeants américains menaçant la Russie de lourdes représailles si ce cessez-le-feu n'était pas respecté (même si c'est le côté ukrainien qui ne le respecte pas?...).On sait par ailleurs que l'initiative Merkel-Hollande avait été peu appréciée à Washington. On attendait ensuite d'avoir un commentaire côté européen : on n'en a eu aucun. C'est donc, comme d'habitude, Washington qui donne l'heure et la météo en Europe. CQFD !
Vous avez raison. S'il en est besoin les USA saboteront ce "plan de paix" et mettront, autant que nécessaire, de l'huile sur le feu, pour qu'il échoue.
Petit signe accessoire : l'article d'Yves-Marie Laulan sur Boulevard Voltaire de ce jour. Cet ancien "Président du comité économique de l'OTAN", dévoile la mauvaise humeur et les craintes américaines à l'égard d'une éventuelle résolution du conflit ukrainien qui se ferait sans eux, entre européens ....
Malheureusement, le vrai problème est, à mon avis, bien davantage ukrainien que russe. L'Ukraine est un pays qui n'en est pas un, en tout cas qui ne constitue pas une unité, et, de ce fait, est ingérable. Y compris par Poutine.
L'Ukraine "indépendante" constitue un facteur d'instabilité en Europe, dont il est évidemment à craindre que les accords qui ont été à peine conclus, ne viennent pas durablement à bout.
Les Américains auront alors beau jeu de reprendre la main directement, prétextant de l'échec franco-allemand, et de jouer, en Europe, d'un état de tension permanent aggravé par leur interventionnisme et leurs propres ambitions de domination.
L'intangibilité des frontières est un principe dont toute l'Histoire démontre qu'il est fait pour être violé. (Les frontières reconnues correspondent seulement au dernier épisode au cours duquel elles furent violées) et l'idée que Poutine vise la domination de l'Europe entière est une absurdité : il n'en a sûrement pas les moyens.
Pour l'heure, la dite domination est de fait exercée par les Etats Unis d'Amérique.