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Migrations, par Louis-Joseph Delanglade

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M. Hollande vient d’inaugurer le Musée de l’histoire de l’immigration. En reprenant, on s’y attendait, tous les poncifs du politiquement correct. Peu importe que ce musée, ouvert depuis sept ans, ne soit sans doute qu’un « machin informe qui n’a jamais trouvé ni sa destination ni son public, sauf celui des élèves de banlieue qu’on y traîne de force et en rangs par deux » (Mme Delarue, Boulevard Voltaire). Ce qui est plus grave, c’est qu’au lieu de donner à l’immigration-intégration toute sa place dans une Maison de l’Histoire de France digne de ce nom, on ait privilégié un lieu de repentance et de mauvaise conscience : ce n’est pas ainsi qu’on favorisera le fameux « vivre ensemble », bien au contraire.   

Et pourtant, oui, une certaine forme d’immigration peut être une chance pour la France. Notre Histoire, malgré problèmes et vicissitudes, en est la preuve, depuis ces brillantes individualités que l’Ancien Régime avait su attirer jusqu’aux vagues européennes de la première moitié du vingtième siècle. Mais l’immigration idéologique de masse, concernant des populations culturellement très, voire trop, différentes, voulue et/ou encouragée depuis les années soixante-dix par un patronat apatride, une Eglise universaliste et une classe politico-médiatique soucieuse de bien-pensance, cette immigration-là constitue dans son principe un danger gravissime pour notre pays, dès lors menacé d’un changement de nature.   

C’est ce que rappelle opportunément la mauvaise querelle faite, à l’initiative de M. Mélenchon, et sur des propos qu’il n’a pas tenus, à M. Zemmour, une nouvelle fois victime d’un déchaînement de haine et d’intolérance. M. Zemmour propose un constat et un rappel historique. Constat : deux peuples coexistent désormais en France, une population d’origine immigrée et essentiellement musulmane et une autre dite « de souche ». Rappel historique : des populations entières (Pieds-Noirs, Allemands) ont été dans un passé récent obligées de (re)passer d’un territoire à un autre. De son constat, M. Zemmour tient pour plus que plausible le scénario d’un affrontement violent - qu’en aucun cas il ne dit souhaiter. De l’Histoire, M. Zemmour laisse entendre que ce qui est arrivé hier peut arriver demain, même si cela lui paraît aujourd’hui irréaliste.   

Reste heureusement vrai que, dans « beaucoup de villes ou de quartiers […] un mélange harmonieux d’immigrés et de Français de souche, permet une intégration silencieuse mais réelle » (M. Legrand, France Inter) et, paradoxe (?), qu’existent même de nombreux « Français de confession musulmane qui, si l’on prend la peine d’éviter les clichés […] sont monsieur et madame « Tout-Le-Monde » […], heureux de rencontrer une France qui s’aime, une France fière de son histoire, de sa langue, de ses valeurs […] » (M. Bechikh, président de « Fils de France »). S’il est vrai que le désespoir ne saurait tenir lieu de politique, rien n’interdit de penser que, sur ces valeurs-là, non négociables, la vieille nation française trouvera la force de perdurer. 

 

Commentaires

  • Bravo ! Bien pensé et bien dit !

  • D'accord avec Patrick Haizet

  • Nous avons le sentiment que c'est décidément par la tête que le poisson aura pourri en France, où les socialistes, exécuteurs des basses œuvres du capitalisme à partir des années 80, auront livré le peuple à toutes sortes de situations qui mettent à mal son avenir.

    N'en déplaise à LJD, le pays "ethniquement homogène" ne plait pas, car il cristallise les luttes de classes, bien plus dangereuses pour le pouvoir en place que les dérives islamistes.

    Mais attention, le "petit blanc" paupérisé, pourrait bien redresser la tête et passer de la défiance à l'identification.

  • " … dans « beaucoup de villes ou de quartiers […] un mélange harmonieux d’immigrés et de Français de souche, permet une intégration silencieuse mais réelle » (M. Legrand, France Inter) et, paradoxe (?), qu’existent même de nombreux « Français de confession musulmane qui, si l’on prend la peine d’éviter les clichés […] sont monsieur et madame « Tout-Le-Monde » …"

    Vous êtes sérieux, cher LJD ? Et Thomas Legrand comme référence ? Il faut revenir au sens des mots. Intégration, assimilation, gloser sur la différence occupe beaucoup les radios et les télés. Dans les faits, l’islam est la seule religion au monde où séculier et religion sont indissociés. La religion commande à tous les actes de la société et de la vie. Des entreprises publient désormais en France comment rejoindre la finance «hallal». L’islam ne s’intégrera jamais en terre judeo-chrétienne. Les musulmans vivent de plus en plus dans leur communauté, dans un système endogame comme la démographe Michèle Tribalat l’a clairement précisé dans ses travaux. Bien archivés chez LFAR. Les intellos gaucho-bobos sont parvenus à bloquer les études sur l’origine ethno religieuse de la population. Ce qui rend impossible le moindre recensement précis. Et ce qui s’appelle en bonne langue française, du terrorisme intellectuel. Une corporation est chaque jour au contact de la réalité, le corps médical. En cabinet privé et à l’hôpital. Les médecins ne peuvent pas parler. Mais en confidence, ils décrivent bien le grand remplacement que nous subissons. Car, par le droit du sol, la population qui construit ses mosquées, est française, donc vote. Et la pêche est ouverte ! Dans tous les partis …

  • Il me semble que vous faites dire à L.--J. D. ce qu'il ne dit pas. Le fait qu'existe bien en France une communauté, un peuple même, qui constitue un danger de mort pour la France, est reconnu et souligné dans sa note (paragraphe 2). Cela n'est pas incompatible avec la présence simultanée de Français de confession musulmane qui pourraient en tant que tels et non en tant que communauté être partie prenante de NOTRE communauté de destin. Les choses ne sont pas simples... tout simplement.

  • Le débat sur l'immigration pose la question du droit à la différence, de l'avenir du mode de vie communautaire, de la diversité des cultures humaines et du pluralisme social et politique. C'est sur ce point que je rejoins LJD : Une question de cette importance ne peut être traitée avec des slogans sommaires ou des réponses toutes faites.Le droit à la différence est un principe qui, comme tel, ne vaut que par sa généralité (on n'est fondé à défendre sa différence que pour autant qu'on reconnaît, qu'on respecte et qu'on défend aussi celle d'autrui).

    L'attitude positive sera alors celle qui, partant de la reconnaissance totale du droit à la différence, admet le pluralisme comme un fait non seulement ancien, durable et permanent, mais aussi positif, fécond et souhaitable. C'est celle qui tourne résolument le dos aux projets totalitaires d'uniformisation de l'humanité et de la société, et qui ne reconnaît dans l'individu différent ni un déviant à punir, ni un malade à guérir, ni un anormal à aider, mais un autre soi-même, doté simplement d'un ensemble de traits physiques ou d'habitudes culturelles, générateurs d'une sensibilité, de goûts et d'aspirations propres.

    La conception dominante de l'intégration, que LJD appelle de ses voeux, reflète aujourd'hui l'idéologie du moment. Elle est économique plus que politique; elle a pour but d'insérer dans une société plutôt que de faire participer à la vie d'un pays. Une telle conception est éminemment contestable. C'est sur ce point que nous divergeons.

  • Immigration ? Pour ma part je ne focalise pas sur cet aspect qui ne décrit pas le défi à notre porte. De l’avis des démographes, le bilan migratoire est équilibré, en tout cas pas catastrophique. Il est dangereux et faux d’expliquer le grand remplacement par l’immigration, alors que le droit du sol pour une communauté qui évolue de manière endogame est le fondement d’une explosion démographique dont les chiffres sont masqués par décision politique.
    Créon nous dit que les choses ne sont pas simples, Lagertha nous parle de droit à la différence. Comme les choses ne sont pas simples, restons en à des définitions incontestables. Les musulmans ont une religion appelée l’islam, truisme largement ignoré. Or on ne refera pas l’islam. C’est une sordide plaisanterie de rêver à une réforme qui concernerait 1,3 mrds d’individus à la surface du globe. On construit alors des formules. «Français de confession musulmane», «droit à la différence». Etudier l’islam ne relève pas «de slogans sommaires», mais d’une profonde érudition, dans un pays, la France, première référence mondiale en orientalistes.

    Nous sommes un état de droit, sans rapport avec la charia et les haddits. Je ne suis pas prêt à admettre que la loi sur le port du voile ne soit pas appliquée, que des familles présentent une carte vitale de dix ans d’ancienneté sans parler français, et que des Français de souche détournent la tête et refusent de regarder la réalité. Je soutiens des attitudes responsables. Embarquer des charters pour les sortir de France, est infaisable même si l’on en rêve, en revanche foutre à la porte des gens qui refusent de respecter les lois, me semble un minimum de courage. Je viens d’être témoin d’un jeune brancardier ayant tout posé au pied de son véhicule parce que la patiente sur le brancard parlait en arabe à sa fille et à son mari. Il en faudrait beaucoup d’aussi courageux …
    Quel rapport avec les immigrés italiens, les réfugiés espagnols et les immigrés polonais ?

  • @ jean Louis Faure
    Votre dernier paragraphe parfaitement scandaleux est contre toute éthique médicale qui se doit de ne faire aucune différence entre les patients . Si j'avais eu connaissance d'un tel comportement de la part d'un brancardier croyez que je l'aurais signalé à la direction et aux collègues urgentistes.
    (De plus parler sa propre langue en famille est normal et ne justifie en aucun cas un tel comportement . )
    Toute interprétation politique est malvenue car vos propos outranciers en cette circonstance précise portent atteinte à une profession et donnent une piêtre idée de ce que pourrait être l'attitude d'un roi.

  • Très jeunes on enseigne aux enfants de ne parler que de ce qu’ils connaissent. « … vos propos outranciers portent atteinte à une profession … ».
    Mme scaramouche, les seules atteintes que je connaisse contre les professions de santé et leurs prestataires sont les menaces et agressions permanentes dont ils sont victimes, tant à l’hôpital qu’en médecine de ville. Au point que les cabinets ferment les uns après les autres dans ces zones que l’on dit de non droit. Sur l’incident que je rapportais, il s’est déroulé devant une demi douzaine de personnes très amusées par le courage du jeune infirmier, qui n’a donc pas eu besoin d’une dénonciatrice … De même nature que lors d’une echo de grossesse (évidemment faite par une femme), quand les mâles de la famille insistent pour rester dans la salle de radio, et qu’il faut réellement se fâcher pour les faire sortir. Et l’assurance d'avoir les voitures rayées le lendemain. Ou quand des barbus exigent qu'une crèche installée dans l'entrée d'un cabinet, soit retirée.
    Je sens que vous mourez d’envie d’en savoir plus sur l’islam. Une liste d’orientalistes pris au hasard dans ma bibliothèque, Massignon, Corbin, Gardet, Laoust, les Marçais, Blachère, Berque, … etc. N’hésitez pas. Vous en conclurez vite que l’islam est un ensemble doctrinal où le religieux et le séculier ne font qu’un, colonne vertébrale de la société. Et donc n’a rien à faire en Europe, incompatible avec ce qui fait la riche Histoire de notre beau pays.
    Il est aussi possible qu’il ne s’agisse pour vous que de prendre le contrepied, sans croire une seconde à ce que vous racontez. Merci néanmoins, de prendre soin de me guider.
    Laissez le Roi en dehors de vos postures morales en peau de lapin, vous déclenchez l’hilarité.

  • Scaramouche débat : c'est normal. Mais en recommençant à utiliser le ton et le vocabulaire de la querelle. Inadmissible ici.

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