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La dizaine de MAGISTRO...

Pour donner du sens à la vie politique :  http://www.magistro.fr/

Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf

Dr Strauss et Mr. Kahn  Eric ZEMMOUR Journaliste, écrivain
Rigueur: en finir avec la peur des mots  Ivan RIOUFOL Journaliste
Assez d'illusions sur l'Islam  Rémi BRAGUE Membre de l'Institut
Déniaisement  Denis TILLINAC écrivain, chroniqueur
Juppin et Villepé  Eric ZEMMOUR Journaliste, écrivain
L'immigration ne peut rester un sujet interdit Ivan RIOUFOL Journaliste
Le couple franco-allemand François-Georges DREYFUS Historien
La rigueur, vertu ou névrose allemande ? Roland HUREAUX Haut fonctionnaire
Madagascar : politique et religion au coeur de la crise. Alain JOLY Pasteur luthérien
Penser le vulnérable  Olivier ABEL Professeur de philosophie éthique
Le quatrième centenaire de la mort de Henri IV  Alain JOLY Pasteur luthérien

            Trois extraits : Rémy Brague, Ivan Rioufol, François-Georges Dreyfus.....

I : Extrait du Rioufol :

"...les maires avouent être dépassés par les faits : augmentation des actes de grande délinquance (une policière municipale vient d'y laisser sa vie) ; communautarisme de plus en plus hostile à la France considérée comme une puissance colonisatrice ; islamisation des quartiers repliés sur eux-mêmes. Le message des maires est de dire: si le gouvernement réduit ses aides, ce geste sera compris par la population comme une "déclaration de guerre aux quartiers" (dixit François Pupponi, maire (PS) de Sarcelles). "De guerre", oui.
Ce que redoutent ces élus est probable. Cela "pète" d'ailleurs tous les jours, ici et là, au moindre prétexte. Il y a longtemps que les banlieues sont devenues des barils de poudre. Or, il est ahurissant de constater l'incapacité de ces maires (de droite comme de gauche), pourtant en premières lignes, à formuler publiquement le moindre début de critique sur la poursuite de cette immigration de peuplement, qui reste largement à la charge de la collectivité et qui rechigne néanmoins, pour une partie d'entre elle, à adhérer aux règles de la société d'accueil. La baignoire déborde, mais personne n'ose toucher aux robinets. Mieux: dès qu'il en a l'occasion, Eric Besson, ministre de l'Immigration, se flatte de poursuivre une politique ouverte et généreuse. Or ces attitudes cherchent d'abord à flatter la terrorisante idéologie antiraciste, qui se contrefiche visiblement des scandaleuses conditions d'accueil réservées, faute de moyens, à ces populations déracinées qui mettent déjà en faillite certaines communes et le département de la Seine-Saint-Denis lui-même.
Au grand bal des faux-culs, les belles âmes se bousculent. Elles sont les responsables de ce qui est en train de se passer dans les cités...."

    II : Extrait du Brague :

-L'Eglise catholique française a pris position contre la prohibition de la burka.
Faut il parler de pusillanimité de la part d'une institution qui semble vouloir ménager l'Islam ?
Ne pas stigmatiser les personnes musulmanes relève du bon sens. Il faut évidemment se prémunir de tout amalgame et ne pas parler des Musulmans comme si ceux-ci formaient un groupe homogène. Cela peut avoir un résultat désastreux : transformer des gens d'origine musulmane qui ne sont pas particulièrement religieux en militants. Si tel est le souci de l'Eglise, il est amplement justifié. Mais il y aussi chez certains catholiques l'idée qu’il faut "préserver" le dialogue avec l'Islam. Or j'ai montré dans un de mes livres, Du Dieu des chrétiens et d’un ou deux autres que ce dialogue, tant qu’on le situe au niveau des théologies, était une illusion. Les musulmans convaincus ne s'intéressent pas au christianisme, qu'ils considèrent comme une religion révolue et falsifiée.

    III : Extrait du Dreyfus :

"...Depuis vingt ans, la France a pratiqué une politique fondée sur la consommation. Jusqu’en 2007, elle n’a pas de vision globale et les politiques industrielles se heurtent à l’opposition d’une classe ouvrière encore animée par l’idée de la lutte des classes. Depuis vingt ans, tous nos gouvernements, pour ne pas affronter les politiques syndicales et pour ne pas faire de peine à l’intelligentsia gauchisante, ont cédé devant les revendications et admis d’endetter la France dans des proportions considérables. Il est vrai qu’en Allemagne, la classe ouvrière contribue à cogérer l’économie et accepte des sacrifices tandis que l’État a tout à la fois une vision globale du développement économique et social (comment aurait réagi l’opinion française devant le plan de rigueur du chancelier SPD, Gerhard Schroeder ?). De surcroît, le gouvernement allemand, directement ou indirectement, facilite par tous les moyens la mise en place d’une Europe germanophile, allant de la Suède à la Hongrie et à la Roumanie, utilisant les réseaux religieux, linguistiques et culturels. Après tout, les Français oublient un peu trop facilement qu’au 1ernovembre 1918, la Transylvanie (roumaine aujourd’hui), la Croatie, la Hongrie, la Slovénie, la Slovaquie, la République tchèque, l’Autriche, les États baltes, appartenaient à l’aire germanique. C’est l’une des raisons pour laquelle se constitue aujourd’hui à l’est de l’Europe une autre forme de zone euro, qui s’inspire largement des méthodes berlinoises.
Au fond, de 1990 à 2010, l’Allemagne a mis à profit "l’esprit de sacrifice", la France, "l’esprit de jouissance"...

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