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A la base de ce que nous sommes ? D'abord et avant tout les Celtes !.....

            Oserons-nous dire que les grands esprits se rencontrent ? Antiquus a réagi à la première note (du 4 mars) sur les origines de la Famille de France et, dans son commentaire, il souhaite réhabiliter, en quelque sorte, les Celtes (1).

            Nous sommes tout à fait d'accord avec lui sur la grandeur et la qualité de la culture celtique. En général, et aussi à l'époque où elle s'est trouvée être mise en contact avec Rome. Et si nous avons cité le paragraphe où Jacques Bainville fait l'éloge de la romanisation de la Gaule ce n'est nullement parce que nous penserions -ni Bainville, du reste...- que, pour faire court, les Romains ont tout apporté à un peuple qui ne savait rien, n'avait rien, n'était rien....

            C'est même tout le contraire qui est vrai. Dans l'Ephéméride du 15 Mars, consacré à l'évocation de Jules César (c'est le jour de son assassinat) nous allons faire à la fois l'éloge des Romains et l'éloge des Celtes. Et nous allons tâcher de montrer que, si les Romains ont à ce point réussi en Gaule, c'est parce que, justement, ils étaient tombés sur un peuple remarquable, aux multiples qualités. Si les Romains avaient conquis un peuple médiocre, à la culture inexistante et aux qualités faibles, la romanisation n'aurait certainement pas marché comme ellle a marché.

           Et nous produirons, à l'appui de ceci, un fort beau texte de Maurras faisant, justement, l'éloge de ces Celtes qui sont bel et bien la base première ce ce que nous sommes. Antiquus n'a donc pas de raisons de s'inquiéter : non seulement nous ne sommes pas anti-celtes, non seulement nous ne méconnaissons pas les Celtes, ni leurs mérites, qui sont grands, mais bien au contraire nous nous apprêtions à leur rendre l'hommage qu'il méritent : mais onze petits jours avant, Antiquus écrivait son commentaire.

            Pour sourire un peu, si l'on paraphrasait Pascal, l'assassinat de César eût-il eu lieu onze jours plus tôt (et donc notre note aussi), la réaction d'Antiquus en eût été changée !.....

            D'où notre première phrase, les grands esprits se rencontrent !... Et rendez-vous le 15 !.....

 

(1) : Voici le commentaire intégral d'Antiquus :

"L'opinion de Jacques Bainville sur les gaulois "barbares" est aujourd'hui complètement dépassée par les études celtiques et l'archéologie des 50 dernières années. Bien au contraire, les gaulois étaient un peuple industrieux et spirituel, habiles à la métallurgie et à l'élevage, excellents maçons et charpentiers, guerriers cultivant l'héroïsme, dotés d'une littérature et d'une religion complexes. Ils connaissaient parfaitement l'écriture, écrivant en caractères grecs, étrusques ou latins, mais réservaient l'écrit aux choses prosaïques, ce qui explique que la littérature s'en est perdue. Donc, votre question: « À qui devons-nous notre civilisation? À quoi devons-nous d'être ce que nous sommes?" et sa réponse "À la conquête des Romains….À cette conquête, nous devons presque tout." ne me paraissent pas pertinentes.
C'est peu de dire que la conquête fut "rude": un tiers de la population fut réduite en esclavage- trente ans après la conquête,- les bordels de Suburrhe étaient encore pleins de filles razziées par les légionnaires. Un autre tiers fut exterminé, un tiers subsista. Signalons également que les gaulois furent systématiquement déracinés de leur religion et de leur culture, seul exemple d'intolérance religieuse des romains d'après Dumézil, puisque les druides étaient suppliciés dès leur capture. Enfin, toute l'histoire des hauts et bas empires est pleine de révoltes des gaulois, les bagaudes et autres empereurs gaulois cherchant une indépendance libérée du fisc romain.
Bref, on comprend tout de même qu'à l'égard de ce souvenir, la conscience française se rebiffe quelque peu, sans pour autant être prisonnière d'une d’une tradition méchante. La mémoire de la conquête ne sera jamais indolore".

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