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Dieu permis d'antenne...

Dans un intéressant article paru dans "Famille Chrétienne" (1), Bruno de Givry revient sur une évolution que nous avons tous pu constater ces derniers temps: et c'est pour remarquer que cette évolution -qui va, pour nous, dans le bon sens- ne fait que se renforcer, ce dont on ne peut que se réjouir. Non sans humour, il intitule son article: "Dieu permis d'antenne". En voici le texte complet.

          "Pas facile de mettre le Bon Dieu à la porte. Une grande spécialité française depuis la Révolution. La république n'a pas ménagé ses efforts pour reléguer la religion dans la sphère privée et occulter tout un pan de l'Histoire de France...Dieu interdit de vie publique, interdit d'école ou interdit d'antenne...le rêve laïciste semblait réalisé. Et voilà que la muraille se fissure. De tous côtés, on ne parle que de cela. Dieu et la république, l'importance de la religion, Dieu à l'école....Le Président de la République donne le ton et, malgré les cris d'orfraie, la rumeur redouble. C'est le grand retour du bon Dieu.

          La télévision s'y met aussi. Serge Moati, après Christine Ockrent dans son émission "Duel", en a fait le sujet de son "Ripostes" du 17 février. Dieu et la République, la laïcité...ça ripostait dur, ce dimanche soir, sur l'antenne de France 5. Chantal Delsol pouvait enfin dire sous les yeux faussement ébahis de ses contradicteurs qu'on allait enfin échapper à la loi du silence sur Dieu, à l'interdit latent qui frappe la question religieuse. Approuvant, sous cet aspect, les propos dérangeants du Président de la République.

          Et KTO d'y aller aussi avec courage en faisant une grande émission, le 14 février, sur la présence de Dieu dans l'École catholique. Dans le sillage des propos de Monseigneur Cattenoz. C'est que, là aussi, depuis quarante ans, notamment depuis la Loi Debré, plus avantageuse pour les professeurs que pour l'École catholique elle même, le Bon Dieu s'est trouvé insidieusement mis à la porte. Une émission qui a permis enfin de crever l'abcès et de dire des vérités que beaucoup ne veulent pas entendre. A commencer par l'inquiétante sécularisation de l'École catholique sous contrat, aggravée par un dispositif légal entravant sa liberté éducative et évangélisatrice."

(1): "Famille Chrétienne" du 1° mars, numéro 1572 (page 35).

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