Nef principale (II) : détail...
...Elle devait avoir lieu un dimanche, était présidée par l’archevêque de Reims et se déroulait en présence des princes du sang, des pairs et des grands dignitaires du royaume.
Le roi devait prêter serment à l’Eglise et à son peuple : il s’engageait à « faire jouir de ses droits légitimes le peuple confié à sa garde », à maintenir le peuple dans l’union avec l’Eglise, à faire régner la justice et la miséricorde.
Après ce serment, on bénissait l’épée, les habillements, le sceptre, la main de justice et la couronne du roi.
On lui faisait, avec l’huile de la Saint-Ampoule, sept onctions différentes.
Le roi s’approchait alors de l’autel, offrait un pain, du vin et quelques pièces d’or, et communiait sous les deux espèces.
Puis, revêtu des divers insignes de sa fonction, il était présenté au peuple, qui l’acclamait.
Le sacre donnait à la royauté un caractère quasi ecclésiastique ; il conférait même au roi le pouvoir de guérir les écrouelles..."