Piteux effondrement pour la IIIème république...
...et pire désastre de notre Histoire !
La France avait chèrement payée sa victoire de 1918 : un million cinq cent mille morts, la jeunesse du pays...
Or, que fit la République de cette victoire si chèrement acquise ? Elle laissa le Président des Etats-Unis imposer ses vues, contraires à celles de l'intérêt national d'une France qui avait supporté la plus grande part des désastres de cette Guerre.
Clémenceau lui-même déclara "Nous n'avons pas obtenu ce que nous aurions pu et du obtenir...".
Jacques Bainville, Ferdinand Foch et tant d'autres, voyant - dès la victoire... - celle-ci sabotée et gâchée par un Traité de Versailles "trop fort dans ce qu'il avait de faible, trop faible dans ce qu'il avait de fort" annonçèrent "une nouvelle guerre dans les vingt ans".....
Alors que, jusqu'aux derniers moments avant la guerre que tout le monde voyait venir (sauf nos gouvernants) l'Action française titrait, en manchette, "armons, ARMONS, ARMONS !", de Gaulle a raconté comment il sortit, furieux, de son entrevue avec Léon Blum : celui-ci venait de lui déclarer qu'il ne pouvait pas, lui, le pacifiste de toujours, voter les crédits militaires !
Moyennant quoi, vingt et un ans après sa brillante mais douloureuse victoire en 1918, la France, désarmée et non préparée, subit la plus écrasante défaite de son Histoire, face à une Allemagne qu'Hitler avait - pour reprendre une expression de l'époque - "transformée en forges de Vulcain"...
La France fut d'abord divisée en deux zones, l'une occupée, l'autre libre, l'Alsace-Lorraine étant de nouveau annexées au Grand Reich allemand, et la région des Flandres étant rattachée au commandement allemand de Bruxelles.
Puis la totalité du pays fut occupée, à partir du 11 novembre 1942.....