UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'aventure France racontée par les cartes...

"De Strasbourg à Cologne..." : III, Sarre...

"De Strasbourg à Cologne..." : III, Sarre...

Si l'on excepte les trois villes-Etat (Berlin, Brême et Hambourg), la Sarre est aujourd'hui le plus petit des seize "länder" qui constituent la République fédérale d'Allemagne : peuplée d'un peu plus d'un million d'habitants, sa taille (2.570 kilomètres carrés) est environ celle de la moitié d'un département français.
La France a perdu les villes de la Sarre en 1815, après les désastreux Cent-Jours, succédant eux-même - en l'aggravant - au désastre de 1814.....
Aujourd'hui allemandes, Sarrelouis, fondée par Louis XIV en 1681, et Sarrebrück, à l'extrêmité nord-est de la Lorraine fraîchement "réunie" étaient françaises avant la Révolution, tout comme Landau, aujourd'hui dans le Palatinat, mais qui fit longtemps partie de la décapole alsacienne, et formait, avec sa rivière de la Queich la limite nord de l'Alsace (Landau était ville française depuis 1648 !).
C'est évidemment à Vauban que Lousi XIV demanda d'édifier la forteresse de Sarrelouis, qui fait toujours la fierté de la ville aujiourd'hui...
La devise de Sarrelouis - patrie du Maréchal Ney - reste “Dissipat atque fovet”, ce qui signifie : "(le soleil) Il dissipe (les nuages dessinés sur le blason) et il réchauffe."
Le soleil faisant évidemment référence au "Roi Soleil", Louis XIV, fondateur de la ville, dont l'église est du reste dédiée à Saint Louis......