Prenons-le avec le sourire : les "crucifixions" que suppose, pour ses défenseurs, le "mariage gay"...
Le sujet est sérieux et, comme tout sujet, politique. On se bornera, ici, à sourire des réactions indignées aux propos du cardinal Barbarin. Pourquoi en sourire ? Parce que la très grande plupart de ceux qui vilipendent le Primat des Gaules n'a a la bouche, en temps normal, que ces autres mots : parité, rejet du sexisme, non au discriminant, diversité, différence...
Mais, lorsque les mêmes qui nous cassent les oreilles vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec les mots précités viennent prôner la mise ensemble de deux hommes, ou de deux femmes, on est tenté de leur demander, dans ce "couple"-là, ou est la sacro-sainte parité ? Et, tant qu'on y est, s'il n'est pas discriminant, mettant deux femmes ensemble, d'exclure un homme (ou, pour deux hommes, d'exclure une femme..) ? Serait-ce - horresco referens... - du sexisme ? Et où sont, là, la diversité et la différence, vertus sublimement transcendantales dans les bouches de la cléricature médiatique et du politiquement correct qui sévissent partout aujourd'hui ?
On les plaint d'être ainsi crucifiés entre toutes leurs belles paroles, parfois contradictoires...
Décidemment, on aura beau dire et beau faire, le rire reste bien souvent l'arme utile, l'arme ultime, l'arme fatale comme le dit le titre d'un film...