UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Feuilleton : Son "érudition intelligente" fait "des lecteurs reconnaissants" : Jacques Bainville... (14)

 

BAINVILLE LE MEILLEUR.jpg

 (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

Illustration : portrait de Jacques Bainville par Marie-Lucas Robiquet; couverture du "Jacques Bainville, La Monarchie des Lettres, Histoire, Politique et Littérature", Édition établie et présentée par Christophe Dickès, Bouquins, Robert Laffont (1.149 pages).

Aujourd'hui : Tranches de vie (III) : le souper chez Maurras; Tranches de vie (IV) : Tendresse, humour...

 

1AZZZ.jpg

Tranches de vie (III) : le souper chez Maurras....

Tranches de vie (III) : le souper chez Maurras...

Dans son "Charles Maurras et son temps" (Ernest Flammarion, 1930), Léon Daudet a raconté le voyage mouvementé effectué, de Paris à Martigues, par les deux familles Daudet et Bainville, invitées par Maurras dans sa maison du Chemin de Paradis.....

"En septembre 1925, nous avions décidé, nos amis Bainville, ma femme et moi, de nous rendre à l’invitation de Maurras à Martigues et de lui amener, comme il le désirait, Hervé Bainville, jeune homme de quatre années et son très jeune filleul François Daudet...."

Mais rien ne se passa comme prévu, le train eut quatorze heures de retard, et les deux familles n'arrivèrent à Marseille qu'à onze heures du soir ! Sautant dans deux voitures, elles finirent, enfin, par arriver au Chemin de Paradis, où les attendait Maurras.. :

"Son hospitalité fastueuse avait combiné, ce soir-là, un festin de Pantagruel ou de Gamache, lequel commençait par une bouillabaisse classique, exhaussée de la « rouille » traditionnelle, qui met la soupe de soleil à la puissance 2 ; se continuait par des soles « bonne femme » et des loups grillés ; atteignait au grandiose et au sublime avec un plat d’une douzaine de perdreaux de Provence, demeurés tièdes et dorés, sur des « lèches » de pain, comme on ne les obtient que dans la vallée du Rhône – pardonne-moi, ô Bresse – et arrivés à la consistance du baba. Chaque enfant mangea son perdreau. Celui qui écrit ceci, comme disait Hugo, mangea deux perdreaux, pécaïre, toute une sole, le tiers de la bouillabaisse, et le reste à l’avenant, suivi de près par Jacques Bainville, romancier, journaliste, historien et financier des plus gourmands..."

 

 

Tranches de vie (IV) : Tendresse, humour....

Tranches de vie (IV) : Tendresse, humour...

Illustration : Philippe Daudet (né le 7 janvier 1909) à l'époque où il fut assassiné, à quatorze ans; il en avait presque six, lorsque Bainville lui adressa ces mots...

(du Journal inédit 1914, page 96, note du 24 septembre) :

"La Roche - Léon Daudet se remet de son grave accident d'automobile survenu exactement le 1er août, le jour où l'ordre de mobilisation était lancé. Il est remis, mais la boîte cranienne est encore à nu sur plusieurs centimètres.
Chose étrange : le jour même de la déclaration de la guerre en 1870, Alphonse Daudet s'était cassé la jambe. J'ai dit à Philippe Daudet, qui a six ans :
- Le jour de la déclaration de guerre de 1947, tâche de rester bien tranquille chez toi..."

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel