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SOLIDARITÉ KOSOVO !... : Le président kosovar, inculpé, démissionne et est mis en détention à La Haye !

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Le dirigeant, qui domine la vie politique de son pays depuis 2008, a été inculpé par le tribunal spécial de La Haye et a passé sa première nuit dans une prison néerlandaise.

Hashim Thaçi a passé sa première nuit dans la prison de Scheveningen, en banlieue de La Haye, aux Pays-Bas. Le président du Kosovo a démissionné, jeudi 5 novembre au matin, « afin de protéger l’intégrité » de son pays, à la suite de son inculpation pour des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis lors de la guerre contre les forces serbes de 1998 et 1999.

A 52 ans, ce n’est pas en tant que chef du jeune Etat kosovar, qui avait autoproclamé son indépendance en 2008, qu’il se présentera devant les juges du tribunal spécial à La Haye. Mais pour son rôle de chef politique de l’Armée de libération du Kosovo (UCK), la guérilla indépendantiste albanophone opposée, dans les années 1990, à la Serbie de Slobodan Milosevic. 

Trois autres responsables kosovars figurent parmi les coaccusés, dont Kadri Veseli et l’ex-commandant Rexhep Selimi qui a, lui aussi, quitté Pristina, jeudi après-midi, dans le même avion que MM. Veseli et Thaçi. L’ancien porte-parole de la guérilla, Jakup Krasniqi avait, lui, été arrêté la veille et immédiatement transféré aux Pays-Bas.

Thaçi domine la vie politique du pays depuis 2008

Ces quatre membres fondateurs de l’UCK devront répondre du meurtre de près de cent personnes, mais aussi de tortures, de persécutions, de détentions arbitraires, de traitements cruels et de disparitions forcées. Selon l’acte d’accusation, des centaines de personnes ont été enlevées, interrogées, torturées, battues, maltraitées et détenues dans une quarantaine de sites au Kosovo et en Albanie voisine. La guérilla ciblait alors tout opposant potentiel : les ennemis serbes, les Roms, ou d’autres ethnies, mais aussi les Kosovars albanais, siglés traîtres et collaborateurs, dont, au premier chef, les partisans de la Ligue démocratique du Kosovo (LDK) d’Ibrahim Rugova, défenseur de l’action non violente contre l’oppresseur serbe.

La démission d’Hashim Thaçi est un véritable choc pour le Kosovo, alors que l’ancien commandant de l’UCK domine la vie politique de ce petit pays des Balkans depuis son indépendance, en 2008. Président depuis 2016, celui qu’on surnomme « le Serpent » semblait insubmersible. « Ce n’est pas un adieu, seulement un au revoir », a-t-il d’ailleurs promis, lors de son allocution de démission. Après avoir dirigé l’aile politique de l’UCK, il avait fondé le Parti démocratique du Kosovo (PDK), qu’il a dirigé jusqu’en 2016. Vu comme un héros de la guerre par une bonne partie des musulmans, très proche des Américains, il est toutefois régulièrement accusé d’avoir laissé proliférer la corruption.

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