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18 Octobre 1914 ... On entretient comme on peut la gaieté française

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On entretient comme on peut la gaieté française et déjà courent, bons ou mauvais, les "mots de la guerre". Maurice Donnay* est l'auteur de celui-ci, qui date de ces derniers jours, quand les aéroplanes allemands - les taubes - venaient tous les matins jeter des bombes sur Paris : "Comment voulez-vous que les Parisiens soient effrayés ? Ils ont l'habitude de prendre leur taube."

Alfred Capus raconte ce trait, tout à fait caractéristique de la guerre. A l'ambulance, le médecin, avec toutes sortes de précautions, avise un de nos artilleurs blessés que, faute de place, il sera obligé de lui donner un Allemand pour voisin de lit. 

- Un boche ? Chouette, alors ! s'écrie l'artilleur. Je n'en avais pas encore vu !

Et c'est très vrai que nombre de blessés n'ont jamais vu l'ennemi, qui tire de loin ou caché dans les tranchées et ne tient pas au contact direct. u  

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* Maurice Donnay (1859-1945), auteur de théâtre, recevra Jacques Bainville à l'Académie française le 7 novembre 1935.

Commentaires

  • je désire acquérir et régler les ouvrages de Rouvillois et de Boutang.Comment faire ?

  • Dans la note d'hier samedi, "Conseils de lecture de ce week-end", cliquez sur l'image "Librairie de Flore". Vous y trouverez la marche à suivre ...

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