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En marge de la loi Taubira : une réflexion de Proudhon*

proudhon-d.jpg"...J’ai blâmé avec toute l’énergie dont j’étais capable, la séduction, l’adultère, l’inceste, le stupre, le viol, la prostitution, tous les crimes et délits contre le mariage et la famille, j’eusse dû dire contre la femme. Je les ai dénoncés comme les signes et les instruments du despotisme...

Changez, modifiez, ou intervertissez, par un moyen quelconque, ce rapport des sexes, vous détruisez le mariage dans son essence; d’une société en prédominance de justice vous faites une société en prédominance d’amour; vous retombez dans le concubinat et la papillonne; vous pouvez avoir encore des pères et des mères, comme vous avez des amants, mais vous n’aurez plus de famille; et sans famille, votre constitution politique ne sera plus une fédération d’hommes, de familles et de cités libres, ce sera un communisme théocratique ou pornocratique, la pire des tyrannies...

Établissez, avec la communauté des amours, l’universalité du célibat, et je ne crains pas de le dire, vous aurez un surcroît de consommation, moins de travail, moins d’épargne, partant plus de misère; en dernière analyse, à la place d’une société policée, une société vouée au brigandage ou, sinon, à la plus dégradante servitude..."

Pierre-Joseph Proudhon, La pornocratie ou les femmes dans les temps modernes, A. Lacroix et Cie, 1875.

* Lu dans le Blog de Patrice de Plunkett.

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