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Ils vont revenir, par Louis-Joseph Delanglade

Ils seraient cent vingt, selon le ministre de l’Intérieur, cent vingt Français, apprentis djihadistes, partis faire leurs classes en Syrie, dans les forces armées hostiles au régime de M. Assad. Cent vingt, dont M. Valls vient d’expliquer que « la plupart convertis à un islam radical ont un passé de délinquance […] de drogue […] de grand banditisme ». Voilà qui est clair. 

djihadistes français.JPG

 Djishadistes" français" (Agence Reuters). Français ? Mon oeil !...

 

 

Pendant ce temps-là, peut-être pour profiter de l’occasion de façonner son image de grand ministre des Affaires étrangères, M. Fabius continue de manifester une grande animosité à l’égard de M. Assad. Avec et autour de lui, tous ces penseurs et journalistes « engagés », moins soucieux de l’intérêt national que de leurs fantasmes idéologiques. C’est qu’encore et toujours la bêtise le dispute, ici, à l’aveuglement. M. Filiu, professeur à Sciences Po Paris, vient ainsi d’affirmer que « le peuple syrien est prié de se laisser massacrer ». Donc, d’un côté « le peuple », de l’autre « les massacreurs ». Niaiserie d’intellectuel fatigué ou mensonge délibéré du militant droits-de-l’hommiste ?

 

Mais le verbiage enragé des interventionnistes et va-t-en-guerre se heurte aux réalités. Leur dernier argument en date - l’utilisation présumée d’armes chimiques par les troupes du régime – devrait faire long feu puisque même (et surtout) les États-Unis d’Amérique semblent y rester insensibles. Pour ces derniers, sans doute échaudés par les aventures d’Irak et d’Afghanistan, mais plus sûrement encore soucieux de leurs intérêts planétaires, la Syrie n’est qu’une carte dans le jeu qui les oppose aux autres grandes puissances, notamment à la Russie : elle s’inscrit dans leur stratégie mondiale et les bêlements humanitaires des Français et des Britanniques doivent bien les amuser, d’autant que la tournure prise par les événements justifie amplement l’attentisme voire l’inavouable décision de non-intervention.

 

Le constat est clair : la Syrie n’est pas le théâtre d’une lutte entre le Bien et le Mal ; s’y affrontent plus prosaïquement des Syriens - les uns, aidés par leurs alliés de toujours (Russie, Iran, Hezbollah), détenant le pouvoir légal ; les autres, armés par l’étranger (Arabie saoudite, Qatar) et soutenus par la « conscience universelle », voulant s’emparer de ce pouvoir. Ne pas admettre cette évidence a pour conséquence de dresser un écran de fumée qui occulte la seule chose qui devrait pour l’instant compter à nos yeux dans cette affaire, à savoir l’enrôlement (et donc le retour prévisible au « pays ») des cent vingt  islamo-terroristes français (six cents pour l’ensemble de l’Europe !).

 

Ces cent vingt sont connus des services de M. Valls. Plutôt que de se préoccuper de M. Assad, ne vaudrait-il pas mieux se prémunir contre ces assassins potentiels ? Une fois en prison, ils pourront toujours lire la prose de M. Filiu. A condition de savoir lire, bien entendu.

Commentaires

  • Que le gouvernement de l'arrêt public finisse la guerre au Mali,avant d'en refaire une nouvelle. Quant aux énergumènes, Français par hasard, espérons qu'ils resteront dans les pays Arabes,et qu'ils ne reviendront pas engager une guerre civile CHEZ NOUS.

  • Il srait bon qu'Assad en descende un max. L'Otan vient de constater que 70% DU peuple Syrien soutient le Président, alors???? Virons nos tocards, expulsons les bandits et on pourra s'occuperà résoudre nos difficultés

  • Franchement, je ne vois pas quelle guerre "nouvelle", utile aux intérêts de la France, quelque gouvernement que ce soit pourrait avoir à faire présentement.

    Nous avons été tenus d'intervenir au Mali pour sauver nos ressortissants d'une prise d'otages massive et pour défendre nos intérêts dans la région. C'était une guerre française, ce qui n'était évidemment le cas ni en Afghanistan ni en Libye. Et toute intervention en Syrie constituerait une erreur d'une extrême gravité. Il n'y a d'ailleurs pas grand risque qu'elle soit tentée, car nous n'en avons tout simplement pas les moyens. A l'inverse de la Libye ou du Mali, la Syrie est un trop gros poisson pour être mangée.

    S'il est une guerre à mener, c'est bien contre le terrorisme et l'islamisme, chez nous. Et c'est pourquoi Louis Joseph Delanglade a eu raison de se placer d'un point de vue intérieur.

  • Quant à moi, je suis tout-à-fait d'accord pour que M. Fabius et sa bande revêtent des "battle dress", s'arment, financent, et se ruent en Syrie pour aller se battre avec énergie contre Assad et sa bande. M. Fabius, un multimillionnaire, ne saurait d'aucune façon engager la France dans une folle équipée pour un conflit qui ne nous concerne pas. Que les misérables idéologues français fassent de même au nom des "droits de l'homme", mais...tartuffes jusqu'à la moelle, habitués à la soie, aux cigares et à l'atmosphère feutrée des cénacles parisiens et également trop lâches pour se faire trouer la peau, ils préféreront y envoyer de braves recrues du Limousin ou d'aiileurs. De même, radins comme des poux, ils sommeront l'Etat, c'est-à-dire les contribuables, à régler l'ardoise.

    Voilà où nous en sommes dans ce pauvre pays lobotomisé par la propagande du pouvoir et par une bande de journaleux et d'énergumènes irresponsables !

  • Il serait intéressant de faire le bilan de la montée de l'Islamisme radical dans les pays où. Nous prétendons vouloir aider à la démocratie d'un printemps qui se révélerait plutôt être un automne

  • Journalistes et une bande d'énérgumène c'est bien dit . Je suis dégouté de ces penseurs et de ce fabius au regard de Juda beekkkkkkkkkk . Assad lui protége les chrétiens ne l'oublions pas non plus . Que tous ces assassins convertis et nés en Europe y reste .

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