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Quand Barrès recadre parfaitement le vrai sens de la fête de Jeanne d’Arc

Trois commentaires reçus sur le blog permettent de réfléchir au sens profond de cette fête.

Il en résulte que tous les Français patriotes y ont leur place. Pas les partis, ni les hommes de parti, en tant que tels.

 

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Voici les trois commentaires qui en discutent.

 

Incroyable de reprocher au FN de célébrer Jeanne.
Pourquoi ne vous acharnez vous pas sur les partis de l'Establishment qui renient l'essentiel de l'histoire de France?

Écrit par : Rembarre | samedi, 16 avril 2011

Répondre à ce commentaire Rembarre

 

Je vous propose une excellente définition de la personnalité de Jeanne d'Arc :
« Chacun de nous peut personnifier en elle son idéal. Êtes-vous catholique ? C'est une martyre et une sainte que l'Église vient de mettre sur les autels. Êtes-vous royaliste ? C'est l'héroïne qui a fait consacrer le fils de saint Louis par le sacrement gallican de Reims... Pour les républicains c'est l'enfant du peuple qui dépasse en magnanimité toutes les grandeurs établies... Enfin les socialistes ne peuvent oublier qu'elle disait :

"J'ai été envoyée pour la consolation des pauvres et des malheureux."

Ainsi tous les partis peuvent se réclamer de Jeanne d'Arc. Mais elle les dépasse tous. Nul ne peut la confisquer. »

— Maurice Barrès

Écrit par : Thulé | samedi, 16 avril 2011

Répondre à ce commentaire Thulé

 

J'aime bien le commentaire précédent.

D'abord, parce qu'il renvoie à Maurice Barrès, c'est à dire à l'une de nos racines intellectuelles, politiques et spirituelles les plus essentielles, que nous oublions, parfois, à tort. Barrès n'a pas suivi Maurras dans sa conclusion monarchique, parce que, lui répondait-il, au moment de l'Enquête sur la Monarchie, "vous n'avez pas avec vous les puissances du sentiment". Elles étaient, encore, à l'époque, bonapartistes et républicaines. Mais les deux hommes ne se sont jamais séparés et Maurras n'a jamais renié le grand apport de Maurice Barrès, qui va, d'ailleurs, au delà du politique et s’adresse, aussi, aux personnes. Où en sont, aujourd'hui, s'il y en a encore, les puissances du sentiment ? Il me semble, en tout cas, que le vieux fond bonapartiste, révolutionnaire et républicain d'alors est en lambeaux.

Ensuite, parce qu’il apporte à Rembarre une réponse, si j’ose dire, adéquate : il ne s’agit pas, bien sûr, de reprocher au FN de célébrer Jeanne d’Arc. Mais l’esprit de la véritable Fête de Jeanne d’Arc est clairement défini par Barrès : « tous les partis peuvent se réclamer de Jeanne d'Arc. Mais elle les dépasse tous. Nul ne peut la confisquer ». C’était, aussi, et j’espère que c’est toujours, le sens du Cortège Traditionnel du mois de mai (qui ne se déroule, d’ailleurs, pas le 1er mai) organisé à Paris et ailleurs en France, depuis 1920.

Écrit par : JACO | samedi, 16 avril 2011

 

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