Marie-France Garaud dit quelques mots sur le téléfilm consacré à la mort de Pompidou....
....qu'elle juge, dans l'ensemble, indécent. Mais c'est surtout ce court passage que l'on retiendra, dans les propos qu'elle confie à Gilles Boussaingault (La Provence du mardi 12 avril) :
"...L"éventulaité d'une élection présidentielle était d'ailleurs repoussée tacitement hors de notre pensée même, peut-être un peu pour en conjurer le sort... Mais lorsque, par malheur, elle dut se tenir, nous fîmes tous les efforts possibles, Pierre Juillet et moi-même, pour que Messmer, alors Premier ministre, puisse être candidat. Les ambitions y firent obstacle. Cela est une autre histoire, mais le sort futur de la France aurait sans doute ainsi été mieux assuré..."
Un jugement cruel mais, ô combien, justifié sur Chirac, et que l'on ne peut que partager !...
Commentaires
"Indécence" est un mot bien faible pour qualifier certains passages de ce téléfilm...
L'étalage complaisant des derniers instants d'un homme, fusse t'il Président de la République, cette souffrance livrée en pâtures à la jubilation de téléspectateurs assoiffés d'horreurs - les mêmes qui se bousculent pour jouir du drame d'accidentés de la route, entre autres - est indigne d'une chaîne dite du "service public" (au service de l'impudique, en l'espèce).
Marie-France Garaud pensait-elle réellement à Jacques
Chirac, en faisant ce commentaire ? Cela semble curieux.
A mon avis, il faut se souvenir qu'à la mort de Georges Pompidou, les gaullistes se sont divisés entre deux candidats, l'un, immédiatement déclaré, qui était Jacques Chaban-Delmas, dont les "barons" ne voulaient pas, l'autre, que souhaitait Marie-France Garaud, qui aurait du être Pierre Messmer.
Chirac, au fond, a trahi l'un et l'autre en soutenant la candidature de VGE qui fut élu.
Je pense que Marie-France Garaud vise ces deux là.