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Humeur: Méritée, une bonne baffe n'a jamais fait de mal à un ado ou à un enfant: bien au contraire...(1/2)

          Un élève de sixième traite son professeur de "connard" et reçoit, du coup, une bonne baffe: le professeur est en garde à vue (24 heures, tout de même...), puis passe en correctionnelle (le 27 mars...)! Bien des voyous, et pour des faits réellement révoltants, ont été exemptés d'un traitement aussi rapide et aussi implacable: on en a tellement d'exemples tous les jours qu'il est inutile de s'appesantir là-dessus...

          Il ne s'agira bien sûr pas, ici, de faire l'éloge des pratiques musclées, ou de confondre enseignement avec brimades ou châtiments. En matière d'Éducation, l'idéal est évidemment que "les cours" se passent dans un climat serein d'amitié, où le bonheur d'apprendre est pleinement vécu dans les deux sens....

            On peut s'arrêter, par contre, quelques instants sur ce fait divers, car il est révélateur d'une évolution assez catastrophique des mentalités, pour une part de nos concitoyens. Et cette évolution n'est que le fruit logique, la conséquence normale de théories fumeuses dans lesquelles une "liberté" jamais clairement définie (type mai 68: "il est interdit d'interdire"...) est érigée en règle absolue. Sans que ses zélateurs se rendent compte, du moins au départ, des conséquences néfastes que cela peut avoir -et finit immanquablement par avoir- du point de vue qui nous occupe ici: l'éducation des enfants. En effet, quelle peut être leur perception du monde, quelle représentation peuvent-ils se faire de la société s'ils n'ont en face d'eux que des adultes "copains", qui en aucun cas ne leur fixeront la moindre limite (surtout pas de morale! surtout pas d'interdits, qui ne seraient rien d'autre qu'un frein à leur créativité, à leur inventivité et autres balivernes du même tonneau!.....); bref des adultes "grands frères" qui, tout au plus, discuteraient avec eux (mais bien sûr d'égal à égal!...) si d'aventure un "problème" venait à se faire jour (1).

            Eh bien justement, cet élève de sixième est un "bon" exemple (triste exemple plutôt) des ravages que ces théories fumeuses peuvent produire. Voilà un enfant qui grandit dans l'idée que tout est permis, que tout est possible, qu'il n'y a pas d'adulte ni de règle qui pourraient venir contrecarrer sa manière d'être et ses façons de faire. Et qui si d'aventure -comme c'est le cas ici- un "problème" vient à se faire jour, réagit avec sa merveilleuse spontanéité "naturelle" (ô, mânes de Rousseau....). Pourquoi se gêner, et comment pourrait-il comprendre qu'il puisse avoir tort (théorie forcément rétrograde et passéiste, disons même franchement réactionnaire....) puisqu'il s'est vu aussitôt conforté dans son geste et dans son attitude par la meute des "des-éducateurs" qui lui ont immédiatement donné raison, en condamnant sur le champ et sans appel son professeur (2). (à suivre.....)

 

(1): "un problème": ah, les euphémismes! la belle invention!....

(2): et en n'hésitant pas à le démolir: "on" a ainsi déclaré qu'il avait "un problème avec l'alcool"! bonjour la présomption d'innocence! bonjour les procès vite fait sur la voie publique: n'ont-ils pas honte, ces journalistes qui livrent ainsi -vraies ou fausses, le procédé est en soi inadmissible...- des informations de ce genre en pâture au public? Une fois le mal fait, et il est fait pour ce professeur, le réparera-t-on? et comment?.....

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