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Reims, cathédrale du Sacre...

1914, le martyre d'une cathédrale (VI/IX)...

1914, le martyre d'une cathédrale (VI/IX)...

Telle est, exposée en ses grandes lignes, l'œuvre de destruction accomplie par l'armée d'un empereur qui aimait à s'intituler l'apôtre de la civilisation, et qui n'ouvrait jamais la bouche sans traiter l'Etre suprême comme son associé. La destruction de Reims occupera certainement une place des plus honorables dans l'histoire des grands crimes.
Une question se pose à l'esprit : comment s'est accompli ce forfait et comment ses auteurs chercheront-ils à le justifier ? Je commencerai par résumer la genèse même de l'acte.
Le 4 septembre, les Allemands pénétraient dans Reims après un premier bombardement qui avait détruit de nombreuses maisons et tué soixante habitants. Cet acte de rigueur provenait d'un malentendu : deux parlementaires allemands, chargés de négocier la reddition de la ville, n'étaient pas revenus en temps voulu. Toutefois, la cathédrale avait été épargnée.