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Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet

Et, chaque jour, l'article de Daudet arrivait...

Et, chaque jour, l'article de Daudet arrivait...

De "L'action française racontée par elle-même", d'Albert Marty, pages 277/278 :

"...Quatre-vingt mille hommes cherchaient partout Léon Daudet. Il était signalé dans tous les coins de France. On ne le trouvait jamais.
Mais chaque jour, à la "grande colère des dindons", son article arrivait rue de Rome et paraissait dasn "L'Action française".
Le secrétaire de la rédaction, Bernard Denisane, pilote remarquable (il fut pendant la guerre de 1914-1918 un des grands as de l'aviation de bombardement) mais aussi spirituel chansonnier bien connu sous le pseudonyme de Jabon, indiquait, d'une façon humoristique, comment il l'avait reçu :
"Par fil spécial, par pigeon voyageur, par téléphone (standard clandestin), par T.S.F. (transmission sans facteur), par télégraphe Chiappe, par le cabinet noir, par sphérique, par signalisation optique, par le vaguemestre des brigades centrales, par la voie ordinaire, par tous les moyens, par la valise diplomatique, par notre souterrain, "Pedibus cum jambis", par l'huissier du Parquet général, par cornet accoustique, par télépathie, via Malte et Singapour, par la tangeante, Namur via Larache, par sismographe, par catapulte, tombé dans notre cheminée, attaché aux basques d'un hambourgeois de planton devant l'A.F., par le courrier de Lyon, par la malle des Indes, aux bons soins de Z... notre ami bien connu, sur l'aile du zéphir, par la voie lactée, via London (Géo)..."