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Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet

La "part du combattant"...

La "part du combattant"...

Hostile depuis toujours aux "nuées" germaniques et nordiques, l’Action Française se déclare, dès le début de la guerre, à la pointe du combat et adhère à l’Union sacrée.
Seule la France compte et toutes les énergies doivent être mobilisées.
Attitude nouvelle qui vaut au mouvement un surcroit de prestige durable dans l’opinion.
Poincaré reçoit Maurras en juillet 1916 et le remercie de son soutien. Le tirage du quotidien atteint le chiffre de 156 000 exemplaires.

Toutefois, pour avoir pris sa part et peut-être plus que sa part, tant l’ardeur des royalistes est grande, le prix qu’elle paye en militants tués est lourd.
Maurras insiste sur l’impérieuse nécessité de récompenser la "part du sang" versé pour défendre la patrie.
Il fait campagne pour qu’une restitution financière, la "part du combattant", soit versé à ceux qui ont combattu.
En vain : la république restera sourde à cette demande...