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Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"...

Jean Cottereau (I/II)...

Jean Cottereau (I/II)...

I : De Michel Mourre :

"Ancien faux saunier, il avait reçu le surnom de Jean Chouan parce que, la nuit, il imitait le cri du chat-huant pour avertir ses hommes de l'approche des gens de la gabelle.

Reconnaissant à Louis XVI de lui avoir accordé une grâce, il proclama ouvertement sa fidélité au Roi, peu après le 10 août 1792, alors que les fonctionnaires du gouvernement révolutionnaire tentaient de procéder à un enrôlement militaire à Saint-Ouen-des-Toits, près de Laval.

L'année suivante, il fut, avec ses frères Pierre, François et René, l'un des premiers chefs du soulèvement populaire qui prit le nom de chouannerie.

Il fit sa jonction avec l'armée vendéenne, et fut tué au combat, ainsi que son frère François; l'aîné, Pierre, fut fait prisonnier par les Bleus et fut guillotiné à Laval en 1794. Seul René, le cadet, surnommé Faraud, survécut à la période révolutionnaire; il mourut en 1846."

II : De l'Encyclopedia universalis :

"Héros de la chouannerie, Jean Cottereau avait hérité son surnom de son père Pierre, sabotier et probablement faux saunier, se servant du cri de la chouette pour se faire reconnaître de ses complices. Il pratiquait le faux saunage avec ses frères François et René.
En 1780, il fut poursuivi pour avoir d'abord rossé un nommé Marchois qu'il soupçonnait de l'avoir vendu aux gabelous, puis pour avoir tué à force de coups un agent de la gabelle. Il disparut à cette époque, peut-être engagé au régiment de Turenne sous un faux nom.
Arrêté en 1785, il passe plusieurs années en prison. En 1792, à Saint-Ouen-des-Prés, non loin de Laval, il ameute les paysans lors d'une tentative d'enrôlement de volontaires, bouscule les gendarmes et constitue une bande qui va s'installer dans les bois de Misedon, pour combattre les ennemis de Dieu et du roi.
Il joue un rôle actif dans la contre-révolution, favorise l'émigration. Sa tête étant mise à prix, il tente en vain, en mars 1793, de gagner l'Angleterre.
En octobre 1793, il rejoint l'armée des Vendéens à Laval et participe aux combats jusqu'à la sanglante défaite du Mans, le 12 décembre 1793.
Il se replie alors dans sa forêt de Misedon, où il continue la lutte sur un terrain qui lui est plus favorable que celui d'une bataille rangée...."