...mais aussi aux Saintes Maries de la Mer...
Le but de la Fèsto Vierginenco est de donner toute sa place au costume provençal, en encourageant les jeunes filles qui portent le costume d’Arlésienne d’adulte, ce jour-là, pour la première fois.
A l’origine, Mistral souhaitait que chaque village célébrât sa Fèsto Vierginenco : il organisa les deux premières éditions, en Arles, où il rassembla 28 jeunes filles.
Pour la la seconde édition, qui se déroula au théâtre antique d’Arles, 370 jeunes filles défilèrent en costume...
Frédéric Mistral présida la dernière Festo Vierginenco le 15 juin 1913, et remit de ses propres mains une broche en argent ornée d’un buste d’Arlésienne et un diplôme dessiné par Léo Lelée.
Aujourd'hui, en dehors d'Arles, seule la commune des Saintes-Maries-de-la-Mer a conservé cette journée traditionnelle.
C’est le Marquis de Baroncelli qui l’organisa jusqu’en 1939, lui donnant un franc succès et en faisant une grande fête populaire.
De nos jours, cette tradition est perpétuée grâce à la Nacioun Gardiano, qui l’organis le dernier dimanche de juillet...
Lors de cette journée, les jeunes filles de 15 ans portent pour la première fois le costume provençal ainsi que son fameux ruban.
Ces "Chatouno" ("jeunes filles", en provençal) se présentent accompagnées de leur marraine, vêtues elles aussi du costume et coiffées du ruban bleu qui le caractérise. et vêtues d'un fichu blanc et de cotonnade...
En souvenir des années de présidences de Frédéric Mistral, les jeunes filles, après le défilé, reçoivent un diplôme créé par Frédéric Mistal et dessiné par Léo Lelée.
La journée de déroule au fil d' animations typiquement provençales : messe en "lengo nostro", danses provençales, bénédictions des poulains, mais, surtout une "abrivado"...
L'abrivado est un mot provençal qui désignait jadis la conduite des taureaux depuis les pâturages jusqu'aux arènes, sous la surveillance des Gardians.
De nos jours, on lâche les taureaux dans les rues fermées de la ville, mais toujours sous la surveillance des Gardians...