Macron n’aura fait que gesticuler et vider les caisses !, par Marc Rousset.
En France, le Président Macron vit de l’argent facile emprunté parce qu’il n’a jamais eu le courage de diminuer véritablement les dépenses publiques, nonobstant l’usine à gaz jamais réalisée de la réforme technocratique des retraites, après l’usine à gaz du prélèvement à la source en lieu et place d’un simple prélèvement mensuel pour les impôts.
La seule véritable petite réforme économique du quinquennat, c’est l’assurance chômage. Macron ne savait pas ou n’a pas eu la volonté d’engager les réformes difficiles pour diminuer les dépenses publiques, dès le début de son mandat.
Actuellement, Macron et son gouvernement, au lieu de faire la guerre à l’insécurité dans nos banlieues et à l’invasion migratoire qui menace l’identité de la France, continuent à mener la guerre facile contre le Covid avec l’argent public emprunté, à coups de déclarations sans fin, de seringues et de passes sanitaires, et à nous faire miroiter une reprise économique conjoncturelle qui ne signifie absolument rien, tout comme les Byzantins se querellaient sur le sexe des anges avant de tomber sous les coups des cimeterres turcs.
La réalité économique de la France, c’est une dette publique avec les engagements hors bilan de 7.000 milliards d’euros, soit une dette de 100.000 euros par Français. Les Pays-Bas exportent davantage que la France avec une balance commerciale excédentaire de 65 milliards d’euros, alors que la France est en déficit de 82 milliards d’euros. La part de marché mondial de la France dans les biens industriels est passée de 6,3 % à 3 %, soit moins que les Pays-Bas ! L’industrieuse, plus maligne et sérieuse Allemagne est en excédent de 182 milliards d’euros ; même l’Italie a une balance commerciale excédentaire de 64 milliards d’euros.
En quarante ans, le PIB industriel de la France est passé de 23 % à 10,5 % du PIB, tandis que le nombre d’emplois industriels est passé de 6 millions à 2,7 millions, avec une perte de 2 millions ces vingt dernières années. L’industrie française est laminée suite à la non-compétitivité française avec des charges sociales et fiscales trop lourdes, face aux autres pays de l’Union européenne et à la délocalisation dans les pays de l’Europe de l’Est, en Chine et dans les pays émergents.
Le gouvernement laisse filer les dépenses avant les élections, renonce définitivement à la réforme des retraites, annonce de nouvelles dépenses pour la contraception des femmes de moins de 25 ans et pour les jeunes (2 milliards d’euros), un nouveau plan de 30 milliards d’investissements avec de l’argent encore emprunté. Le pire déficit public en Europe pour 2021 sera le déficit français, supérieur à 9,11 % du PIB. Mais quand et qui va pouvoir payer la facture ? La dette publique qui vient s’alourdir de 424 milliards d’euros avec le « quoi qu’il en coûte » est déjà de l’ordre de 120 % du PIB. Alors, la relance du Président Macron avec de l’argent emprunté, des billets imprimés et des produits importés ? Une illusion pour se faire élire par ceux qui croient avoir remporté une bataille décisive pour l’avenir français face à la grippe parfois mortelle du Covid !
Le bilan de la BCE est gonflé comme jamais, suite à la création monétaire du « QE » (8.035 milliards d’euros au lieu de 1.200, en août 2007) ; le taux d’intérêt européen, qui était de 3,25 % en 2007, est passé aujourd’hui à -0,5 %. Les banques centrales n’ont fait que créer de l’argent ex nihilo en inondant le monde de liquidités, mais comment sortir de ce guêpier sans créer un krach et l’effondrement du système lorsqu’il faudra augmenter les taux d’intérêt ou réduire les liquidités (« tapering ») ? Avec un taux à 6 %, les intérêts à payer représenteraient environ les deux tiers du budget de l’État français !
Macron n’a fait que poursuivre la politique facile et démagogique de la fuite en avant de ses prédécesseurs, aidé par la BCE, en empruntant à tour de bras, sans s’attaquer aux dépenses publiques, en pratiquant seulement quelques réformes sociétales décadentes pour plaire à la galerie « bien-pensante » et en laissant rentrer 2.500.000 immigrés, ce que nous n’aurions pas connu avec Fillon. S’il est réélu, la seule chose de certaine, c’est que pendant son mandat, nous aurons probablement au moins 2.500.000 immigrés de plus, que la France connaîtra enfin la faillite méritée depuis longtemps lorsque les taux d’intérêt augmenteront et que le Système explosera en même temps que la zone euro !
NDLA : pour les chiffres de l’immigration, cf. les chiffres du ministère de l’Intérieur pour l’année 2019. 275.000 titres de séjour + 130.000 demandes d’asile, auxquels il faut ajouter 40.000 MNA et environ 60.000 clandestins (voir rapport du Sénat), soit un total annuel de 500.000. D’où 2.500.000 sur un quinquennat.