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Et pourtant… par Louis-Joseph Delanglade

MM. Mariani et Zemmour viennent de soulever cette semaine l’ire de la bien-pensance. Le premier a osé rappeler dans un tweet une vérité historique d’évidence sur l’esclavage et souhaité, en conséquence, qu’on cesse de toujours culpabiliser les seuls Européens. Le second a dénoncé, sur les ondes de R.T.L., « les bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains… » qu’il estime responsables de la plupart des actes de délinquance.

 

Tout le monde sait que MM. Mariani et Zemmour disent la vérité. A commencer par ceux qui s’en indignent. Mais on sait aussi, depuis le fameux « il ne faut pas désespérer Billancourt » de Jean-Paul Sartre, que mensonge et moraline font bon ménage. Cela explique la fameuse et délétère loi mémorielle de Mme Taubira sur l’esclavage, laquelle loi occulte sciemment les autres traites négrières - intra-africaine ou arabo-musulmane : il ne fallait pas, paraît-il, désespérer les cités pour les habitants desquelles dire la vérité eût constitué un choc insupportable. On sait encore, depuis les grands procès de l’Union Soviétique, que, plutôt que d’aborder une question contradictoire, mieux vaut psychiatriser son adversaire. C’est ce que vient de faire le CRAN quand il dénonce « le délire » d’un Zemmour qui appellerait « implicitement [on appréciera l’adverbe] à une politique de purification ethnique ».  

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Or, l’enlèvement de plus de deux cents fillettes au Nigéria rappelle qu’il existe toujours, en Afrique même, des gens, apparemment musulmans, et noirs, (qu’on veuille bien nous détromper si nous sommes dans l’erreur) pour réduire en esclavage des êtres humains. Non seulement l’esclavage d’origine arabe et africaine est historiquement bien plus important que la traite transatlantique, mais encore il perdure, que ce soit de façon directe comme en Mauritanie ou indirecte comme dans les pays du Golfe. De même, une note émise par une officine relevant du ministère de l’Intérieur et destinée à une « diffusion restreinte » (on comprend bien pourquoi) énumère ces fameuses bandes, voire ces mafias, qui font régner violence et insécurité jusqu’au fond des campagnes de France. Certains rétorqueront que ladite liste commence par « les bandes de Français », mais le doute reste permis : on aimerait savoir, à l’aide d’un décompte ethnique qui mettrait tout le monde d’accord, qui sont ces « Français »… 

Mme Taubira et M. Tin auront beau jeu, pour nier les évidences, de se retrancher derrière les lois de la République : celle-là en rappelant l’article 1 de sa loi, celui-ci en rejetant toute ethnicisation de la délinquance. Argument d’autorité qui ne vaut rien. Comme aurait dit Galilée : « et pourtant… »

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