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La Dizaine de MAGISTRO...

     MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf


* Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)

             - http://www.henrihude.fr/ (le Blog de Henri Hude) 



* Etienne de MONTETY, Journaliste : Jeanne d'Arc, femme de l'année 2012
* Ivan RIOUFOL, Journaliste : Pourquoi le Part i socialiste est en mal de projet alternatif 
* Chantal DELSOL, Jean-François MATTEI : Sciences Po Paris ou l’inculture générale 
* Patrice MAYNIAL, Premier avocat général honoraire à la cour de cassation : Des citoyens assesseurs : une expérience en correctionnelle 

* Anne COFFINIER, Directrice et cofondatrice de la Fondation pour l'école : Et si la pénurie budgétaire sauvait l'école ? 
* François JOURDIER  Officier, contre amiral (2S) : Dix ans d’euro 
* Hyacinthe-Marie HOUARD, Abbé, fondateur de l'IRCOM d'Angers : Fonds de commerce 

* Dominique LE TOURNEAU, Prêtre, écrivain : Le patriotisme 
* Denis TILLINAC, Ecrivain : Se souvenir sans légiférer 



 

D'Anne Coffinier, Et si la pénurie budgétaire sauvait l'école ? :

        Noël approche, et l’on se sent envahi par la joie. Pourtant, les caisses de l’État sont vides et, comme on disait à l’époque de Napoléon III, la "fête impériale est finie". C’est le grand retour de l’État centré sur ses missions régaliennes, et… l’éducation n’en fait pas partie. La Constitution oblige bien l’État à garantir l’égal accès de chaque enfant à l’instruction et à organiser un enseignement public gratuit et laïc en chaque point du territoire. Mais elle ne lui impose aucunement de tout organiser lui-même, de manière uniforme et centralisée. Sans compter que les études économiques montrent que l’efficacité de l’école n’est pas liée aux moyens que la puissance publique y consacre, mais, plutôt, au niveau d’autonomie des établissements, à la culture du résultat qui y prévaut et à la considération dont jouit le métier de professeur dans la société. 


        Alors, si nous voulons offrir une école de qualité à nos enfants, nous devons organiser différemment l’offre scolaire. Une simple politique de "rationalisation budgétaire" est souvent source d’injustices. Par exemple, quand l’État fait fermer d’autorité les petites écoles de village au nom des "économies d’échelle". Où est l’égalité entre Français lorsqu’on exige qu’un enfant de la campagne parcoure 50 km aller-retour pour s’instruire ? L’État doit concentrer sa dépense sur l’essentiel, à savoir les professeurs, les maîtres d’école. Il est temps qu’il les libère de ces cohortes d’inspecteurs idéologues, de ces circulaires ministérielles paternalistes, de ces normes de sécurité étouffantes... Offrons aux professeurs et aux élèves une véritable école, avec un directeur qui assume ses responsabilités en assurant la discipline et la cohésion et des professeurs libres et responsables de leur enseignement. Une école qui mette la transmission du savoir au-dessus de tout.
        Les écoles indépendantes montrent justement la voie. Il est possible de transformer les écoles publiques en écoles indépendantes, en leur accordant l’autonomie. Et il est aisé pour l’État de démocratiser l’accès aux écoles indépendantes, si convoitées, en allouant à chaque élève une somme forfaitaire couvrant les frais de scolarité. Ce serait une belle façon de sortir par le haut de cette crise !

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