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Les chiffres disent l'échec du Système : Huit millions deux cent mille pauvres.....

        Tout récemment, le débat sur les niches fiscales était l'occasion de signaler l'archaïsme, la lourdeur, l'injustice et - en un certain sens, surtout... - l'inefficacité des finances du Système, et la façon désastreuse dont était gérée, de ce point de vue, l'économie nationale.

        Voici que le nouveau rapport de l'Insee apporte un nouveau coup de massue : la pauvreté continue d'augmenter dans notre pays : elle touche maintenant 8.200.000 personnes, et surtout, est-il souligné dans le même rapport, les inégalités se creusent. Encore est-il peu fait mention de ce qui va avec la pauvreté, et qui, de fait, accroît donc encore le chiffre : emplois précaires, mi-temps, CDI à perpétuité etc. etc...

         Bref, nous le disions pour la fiscalité, on peut le redire ici : c'est pas brillant ! Pas brillant du tout. C'est l'échec du Système qui se lit dans les chiffres, qui est dit et qui est proclamé par les faits eux-mêmes, sans qu'il y ait besoin de savantes démonstrations..... : huit millions deux cent mille pauvres, cela fait tout de même 13,5% de la population, et c'est un demi-point de plus qu'en 2008 (7,84 millions).

          Parallèlement, il y a ce débat récurrent sur la sécurité - ou, plutôt, l'insécurité... - : Marseille vient de connaître son troisième Préfet en deux ans ! Et l'opinion a été scandalisée par ces reportages télé montrant ces "jeunes" (les fameuses "chances pour la France" de Bernard Stasi, ceux qui sont "venus pour payer nos retraites"....) qui avaient "pris le pouvoir" Porte d'Aix, et faisaient payer la Parking aux gens... (et malheur à ceux qui refusaient !...) 

        Il y a donc cette violence qui augmente, comme augmente aussi la Dette - qui est, maintenant, très largement au-delà de l'abyssal... -  et le chômage, et les Impôts. Tous les clignotants sont au rouge, pour parler familièrement, et, cela, ces faits indiscutables, cette réalité que nous dit et nous répète quotidiennement l'actualité, c'est l'échec patent du Système à bien gérer le Pays.

        Après 130 ans de gouvernement d'une République idéologique qui se veut l'héritière de la Révolution, qui n'a de cesse d'appliquer les principes qu'elle a elle-même déclaré les meilleurs au monde (croyant même que le monde entier nous envie !...), on ne peut que se rappeler les récents propos d''Edgar Morin, qui a raison lorsqu'il dit que c'était une folie de proposer le meilleur des mondes, et qu'il faut simplement travailler, humblement, à faire un monde meilleur; que c'était une folie de croire en un progrès linéaire, constant, indéfini; qu'il ne veut plus entendre parle de Révolution, vu les horreurs auxquelles ce mot renvoie, mais de métamorphose, c'est-à-dire d'une évolution harmonieuse à partir de l'existant....

         Et ce sont les idéologues qui ont tort. Eux qui croient encore - ou font semblant... - que ce Système, avec les bases idéologiques sur lesquelles il repose, est bien le meilleur, et que le monde entier nous envie. 130 d'application de "leurs" principes pour en arriver là, pour en arriver à mettre dans ce triste état le pays le plus riche et le plus avancé d'Europe, lorsque la Révolution éclata ! Et dont la société - mutatis mutandis. - était bien plus solide et en bien meilleur état lorsque la République idéologique a pris le pouvoir, en 1875. Pour faire de la-dite société ce que l'on voit actuellement, et pour mettre la France d ans l'état où elle se trouve.....

        Ce qu'il faut, maintenant, c'est bien une métamorphose, comme dirait Edgar Morin, une révolution, avec un "r" minuscule, pas leur Révolution idéologique, boursouflée et prétentieuse avec son "R" majuscule. Et changer. Changer de tout : de politique, de lois, d'organisation de mœurs; répudier l'idéologie, et en finir avec cette schizophrénie d'un État en rupture complète et en lutte ouverte avec les fondements mêmes de notre Identité... Bref, changer de Système et d'Institution.

         Parce que, comme le disait Bainville, c'est bien beau de vivre pendant des décennies sur les réserves accumulées par les siècles passés et, en réalité, d'épuiser un pays. Mais il arrive un moment où, justement, tout est épuisé....  

        Alors, bien sûr, nous ne disons pas qu'il n'y a eu aucun problème, sous les rois, et qu'il n'y en aura plus aucun, si le Prince Jean occupait, demain, le poste suprême. Il est clair qu'il y aura toujours toutes sortes de crises et de difficultés. Et c'est vrai qu'il y a, aujourd’hui, une crise, "la" Crise. Mais la crise n'explique pas tout, et la décadence régulière de la France depuis des décennies s'explique aussi par autre chose...

        Dans sa conférence sur le Management Capétien, à Pau et à Paris, le Prince Jean a montré comment les rois capétiens ont géré et développé la France en chefs d’entreprise avisés. Parce qu'ils avaient le temps long; parce qu'ils étaient tout, sauf idéologues; parce que leur pouvoir était un vrai pouvoir, indépendant des factions, des partis, de l'argent : bref, tout ce qui nous manque aujourd'hui....

 

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