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Jean-Louis Debré est-il bien placé pour faire (de) la morale?.....

          Il est vrai qu'il a bien fait rigoler tout le monde une fois -mais ce fut bien la seule...-, le jour où il a tenu ce propos mémorable à propos de la Corse (qui lui a d'ailleurs valu le prix du "club humour et politique" en 2004): "Je n’imagine pas un instant cette île séparée du continent" !

          Mais pour le reste? On ne voit pas trop ce qui l'autorise à parler avec autorité, à décerner ou refuser des brevets de ceci ou cela, à donner des conseils et des leçons de morale, comme il l'a fait le dimanche 3 février au micro de "Radio J": '"...à partir du moment où vous avez reçu une mission du peuple, quelle que soit cette mission, il y a une certaine tenue à avoir"..."L'autorité de l'Etat et la légitimité conférée par le peuple supposent une certaine retenue et une certaine dignité dans la fonction", a-t-il déclaré, évoquant pèle mêle la vie privée du chef de l'État et l'exposition médiatique des conseillers de l'Elysée.

          On peut tenir ces propos, et se montrer excédé d'un étalage effectivement excessif et dérangeant. Encore faut-il ne pas prêter le flanc soi-même à la critique. Et là Jean-Louis Debré est très mal placé pour donner des leçons et pour émettre des critiques, qu'encore une fois on peut formuler, mais pas forcément lui, et en tout cas pas sur le ton sentencieux qu'il a adopté ce jour-là. Il a, en effet, pour première "qualité" (?!) d'être un "fils de", et pour deuxième d'être le chouchou de Chirac: ce sont à peu près tout ses "mérites" (?!), et on ne voit pas trop ce à quoi cela l'autorise, ni quelle autorité morale cela lui donne....

          Et rien, décidément, ne vient redorer son blason: ni le fait d'être celui qui a fait voter 5 ans d'indemnité pour les députés non ré-élus (les pauvres...! la soupe est bonne !....); ni celui d'habiter un luxueux appartement de plusieurs centaines de mètres carrés au Palais Royal, loué à un prix dérisoire à la banque de France (bonjour l'abolition des privilèges!...). Peut-il "décemment" parler de décence et de "retenue" ?

          Morale....vous avez dit morale ?

Commentaires

  • Mdr... "Je n’imagine pas un instant cette île séparée du continent"!

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