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Fleur de lys, fleurs de lys...

Au Mont Saint-Michel (I).

Au Mont Saint-Michel (I).

L'abbé Robert de Torigni (1154-1186) fait agrandir vers l'ouest le parvis de l'eglise en construisant un nouveau corps de bâtiment de trois niveaux en avancée. Sous la terrasse, deux pièces aux fenêtres ouvrant sur la baie à l'ouest constituent son appartement. Au niveau inférieur, une salle qui devait servir de corps de garde pour le contrôle du porche. Encore au dessous, au plus profond des soubassements sont percés deux cachots, les "Jumeaux", dont le seul accès est une trappe aménagée dans le plafond.
De construction austère et fonctionnelle, ces salles devaient néanmoins être décorées, à l'exemple de la Salle des Fleurs de lys qui en précède l'entrée; aménagée dans la seconde moitié du XIe siècle en entresolant une des arcades du porche roman, c'est l'une des rares salles de l'Abbaye à posséder encore sont décor peint du XIIIe siècle.
Si elles ne brillent pas par leur richesse architecturale, il n'en est pas de même quant à leur rôle dans l'histoire de l'abbaye du Mont-Saint-Michel. En effet, l'abbé Robert de Torigni est le premier à ne plus résider avec les moines mais en dehors de la clôture , ce qui officialise la transformation du rôle de l'abbé de guide spirituel en administrateur de domaine.