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Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"...

Aimé Picquet du Boisguy

Aimé Picquet du Boisguy

Né le 15 mars 1776 (mort le 25 octobre 1839, à Paris), Aimé Picquet du Boisguy fut chef chouan et général-lieutenant de l’armée catholique et royale.
"J’ai 39 ans et depuis l’âge de 15 ans, je sers sa Majesté, toujours sous les armes, en prison ou en surveillance. J’ai formé les légions royales de Fougères..."

Encore enfant lorsque débute la Révolution, Aimé Picquet du Boisguy se distingue par un engagement royaliste précoce.
À 15 ans, il rejoint l'Association bretonne et devient aide de camp d'Armand Tuffin de La Rouërie.
À 17 ans, il participe à la Virée de Galerne aux côtés des Vendéens puis prend la tête des chouans du pays de Fougères et de Vitré.
À 19 ans, il est promu brigadier des armées du roi et général-lieutenant de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères.

Chef actif et bon tacticien, Boisguy fait des pays de Fougères et de Vitré la zone la plus importante de la chouannerie en Ille-et-Vilaine et l'une des principales de Bretagne.
Il commande directement jusqu'à 5 000 hommes, disciplinés, bien organisés, parfois vêtus d'uniformes mais entravés par un manque de cavalerie et surtout par une absence totale d'artillerie.

En 1795, il refuse de signer le traité de la Mabilais, mais malgré plusieurs victoires il est contraint d'accepter la pacification de 1796, puis celle de 1800, étant à chaque fois le dernier général chouan à déposer les armes.

Après la pacification, il refuse de rallier l'armée impériale et vit paisiblement à Paris sous l'Empire. Il reprend du service en 1816, lors de la Restauration et reçoit le commandement du département des Ardennes en tant que maréchal de camp.
En 1830, il refuse de rallier la Monarchie de Juillet, mais ne participe pas à l'insurrection de 1832...